Le Carrefour D’algérie
Jeudi 29 Septembre 2011
Pole&mic
Par B. Nadir
Un souci !
Le président était malade et il aurait été en convalescence. Aujourd’hui, il va bien. Toutes ces informations ont été rapportées par un quotidien national citant une source généralement bien informée, mais il ne donne pas trop de détails. Les services de la présidence n’ont ni démenti,
ni confirmé l’information de l’absence du président pendant 15 jours et c’est la raison principale qui l’aurait contraint de ne pas se rendre à l’assemblée de l’ONU. Cette énième information a surpris tous les observateurs sur le comportement de la résidence sur l’état de santé du chef d’Etat. Le peuple a le droit de savoir comment va leur président surtout que chez nous, le régime est présidentiel. Alors pourquoi ce silence? Et si les services de la présidence avaient publié un communiqué annonçant son retour de France ? Rien n’aurait changé sauf que certains acteurs politiques exigeront comme à chaque occasion, un bulletin de santé du président qui devrait être rendu public ou déposé chez une institution. Et comme la présidence n’a pas dit mot et on risquait de ne rien savoir si le journal n’avait pas publié l’information, on ne le saurait, peut-être, jamais. Au demeurant, trop de choses ont été dites sur la santé de Bouteflika et les services compétents ne voudraient pas en parler bien que wikealikis en ait parlé. Déjà, le simple citoyen se demande sur la « gravité » de la maladie du chef d’Etat et ne sait pas qui «gouverne» durant son absence? Tant de questions qui sont posées et qui resteront sans réponse, car le système ne veut pas se moderniser. La communication et la transparence renforcent les fondements d’un Etat de droit.
29 septembre 2011
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