Le Carrefour D’algérie
Mercredi 28 Septembre 2011
Pole&mic
Par B. Nadir
Et revoilà la violence dans les stades!
Nous sommes qu’au début de la saison footballistique et la violence pointe déjà son nez. L’agression de l’entraîneur de l’équipe oranaise, ASMO, à Sidi Bel Abbés dans l’enceinte du stade, a suscité une grande polémique sur la sécurité des joueurs et des dirigeants adverses. L’entraîneur a été sérieusement
blessé par un pseudo supporter qui, selon toute vraisemblance, a voulu blesser un joueur à l’aide d’un couteau. L’éducateur a sauvé son joueur au péril de sa vie. C’est grave. Les autorités de la ville de Bel Abbés ont ouvert une enquête et l’agresseur est encore libre. Le wali et les dirigeants de la ville de Bel Abbés ont présenté leurs excuses à leurs homologues oranais. Est-ce suffisant ? Non, car, d’autres actes de telle gravité se produiront comme à chaque année. Les instances de football doivent réagir où, il faudrait saisir la justice sur de tels sujets. Il faut que les fauteurs de trouble et les agresseurs payent pour leur crime. Des sanctions pécuniaires et sportives n’ont pas suffit pour endiguer ce mal, qui ronge notre sport. Et pourtant, l’an dernier, il a été question d’un cahier de charges, pour tout club désirant évoluer en élite où, le but était de sécuriser les équipes, l’infrastructure et surtout le public. Il était envisagé de placer des caméras et un comité de vigilance. اa n’a pas été mis en œuvre alors que c’est primordial. Normalement, ce sont les structures de l’Etat qui devraient s’investir dans ce domaine en venait en aide aux clubs pour les accompagner dans l’œuvre de la professionnalisation et même la gestion d’un club professionnel au lieu de leur accorder des subventions, qui vont dans les poches des joueurs… Il faut agir vite, car cette agression n’est qu’un indicateur et les fautifs devront payer
28 septembre 2011
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