B.KACEM CORRESPONDANT DE LA VOIX
Evoquer la culture dans toute sa forme intelligente et sous toutes ses facettes c’est mettre un doigt sur la nécessité et attirer l’attention des responsables pour au moins agir dans le sens du courant rapide.
Dans ce cadre, l’intelligentsia vient de bousculer une certaine hiérarchie beaucoup plus figée dans le temps voire sensible à la question de culture. En effet, un club littéraire vient de naitre dans les profondeurs de la maison de la culture même pour répondre à l’immobilisme et à l’inculture. L’idée de mettre sur le rail et lancer le club littéraire jusqu’à le propulser dans son mouvement est venue lorsque le poète Ahmed Bouziane a compris qu’il fallait agir et vite à même de récupérer toutes les potentialités intellectuelles de la région sans exclusion aucune. Au départ, écrivains, poètes, essayistes, avocats, universitaires et journalistes se sont mobilisés en rangs serrés et en masse compacte par former le premier noyau pour aller vite contre le temps. Cette semaine, la maison de la culture a été le premier témoin de la naissance d’une activité purement intellectuelle, plurielle dans sa conception et mobilisatrice de toutes les compétences presque en déperdition par faute de rassemblement. Le club est né certes, sans forceps ni césarienne comme d’autres mouvements d’intérêts, mais reste toujours suspendu à la volonté de tous ceux qui se délectent de savoir
26 septembre 2011
LITTERATURE