Le Carrefour D’algérie
Jeudi 22 Septembre 2011
Sra…ma…sra
Par Sayah
UGTA-ORAN : l’Union de tous les…maux ! (1ère partie)
L’Union générale des Travailleurs Algériens de la wilaya d’Oran que les besogneux chinois nomment, à juste titre d’ailleurs, l’Ugueta, vit au ralenti pour ne pas dire autre chose d’incongru. Tout le monde sait que l’UGTA d’Oran ne survit que grâce à la bénédiction des pouvoirs publics qui lui donnent encore l’impression d’être un partenaire social fiable. Tout le monde sait qu’à l’UGTA d’Oran, le clanisme, le benâamisme
et la médiocrité font …loi. Et tout le monde sait que la crédibilité et l’honnêteté intellectuelle sont deux « vertus » étrangères aux tenants des rênes d’une organisation qui avait fait de la revendication socioprofessionnelle son credo. A Oran, comme dans d’autres wilayas certainement, l’Union de wilaya UGTA se gère à l’humeur de ses locataires et non aux besoins revendicatifs de ses militants. Cinq membres, supposés être élus par leurs pairs, il y a de cela une éternité, font et défont, tous seuls, les évènements. Sans peur ni pudeur, ils désignent et démettent qui ils veulent de n’importe quel piédestal ; et ce, même si tous les militants, à l’unanimité, s’opposent aux «désignations» verticales. A l’Union, s’unir est un verbe intransitif qui devrait être remplacé par «désunir». Les choix et les options des rares militants restants ne sont jamais prises en ligne de compte et seuls les volontés et les grés des «viéjos» deviennent monnaie courante et décisions indiscutables. A l’Union, on ne regarde pas les chaînes satellitaires où même les Moubarak, les Ben Ali, les Ali Abdallah Saleh et les Kadhafi se font déloger comme des malpropres par des citoyens outrés d’un comportement aussi incivil que vil. A l’Union, certains « viéjos » croient encore que la chance leur sourira de plus belle et les mettra encore plus en avant, quitte à n’avoir aucun militant à se mettre sous la dent. Et à l’Union, les « éternisant » n’aiment point les bilans car seuls paramètres prouvant l’inutilité de leurs actions et la myopie de leurs visions. Ils sont là depuis la nuit des temps, regardant les aiguilles d’une horloge tourner au gré du temps. Ils sont là depuis la guerre des six jours, se remémorant tous leurs compagnons syndicalistes, vivants ou morts, mais partis avec les honneurs dus à ceux qui se sont sacrifiés pour le bien-être des travailleurs. Ils sont là depuis la bataille d’El Alamein, ne connaissant de l’Histoire que ce qui les intéresse et n’espérant que moisir sur ces fauteuils capitonnés confectionnés pour eux et seulement pour eux. Et ils sont là jusqu’au moment où des militants, braves et aguerris, iront leur solder le compte et arrêter le…décompte. (à suivre).
medhayas@yahoo.fr
22 septembre 2011
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