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Si ça fait… par El-Guellil

13 septembre 2011

Contributions

Tenez, une situation que de nombreuses personnes ont sans doute vécue. Un povrico, petit fonctionnaire qui raconte, lors d’une rencontre familiale, une blague, elle est très drôle, elle ferait rire des rescapés du tsunami mais l’assistance lancera, à peine, un ha ha ha poli à la limite de l’ennui. Cette même anecdote racontée gauchement par un «cheikh bancaire», à cette même assistance, provoquera le fou rire qui frise l’hystérie.

D’autres situations moins drôles celles-là : deux frères, l’un est aisé, l’autre lésé, prennent leurs enfants du même âge pour rendre visite à leurs grands-parents. Turbulents, les enfants n’arrêtent pas de bouger. C’est de leur âge, en plus, quand les enfants se rencontrent c’est la joie. Ils ne savent l’exprimer que bruyamment. Ce qui, il est vrai, perturbe le train-train des vieux qui réagiront différemment. Aux uns, pour les calmer, ils diront : «Arrête de courir, vous allez vous faire mal», à l’autre enfant : «Barka ma tayar, baghi takoul larde, ce n’est pas une éducation ça !»

Le povrico, salarié, esquinté par trop d’humidité est alité depuis des jours, tout le monde est au courant mais chkoun jab khabrou. Alors que le petit malaise du «cheikh bancaire» crée la fièvre des visites. Son téléphone n’arrête pas de sonner : «Allah ijib ecchifa».

Quand le povrico prend un verre, c’est un skayri, soulard. Quand c’est l’autre, son verre devient de la poésie, c’est un «zahouani». Quand le povrico, invité à une fête mange de bon appétit, on susurrera : «On dirait qu’il n’a pas mangé depuis un siècle.» Quand c’est l’autre qui fait le goinfre… «Il a fait honneur à la table. Yabghi les zradi». Mais si jamais la roue tourne… on entendra «hé oui, quand j’étais… j’étais, maintenant que je ne le suis plus, je ne suis plus…». Oubliant qu’il n’a jamais été. Printemps comme hiver. Sauf que l’hypocrisie sociale l’accompagnait et alimentait son ego.

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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