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L’odyssée continue par Yazid Alilat

11 septembre 2011

Contributions

Cette année 2011, la rentrée scolaire s’annonce sous de «bons auspices». Tous les acteurs de l’univers de l’Education, c’est-à-dire les élèves, les enseignants, les syndicats et le ministère, sont prêts à aller à la bataille. Car il s’agit, dans le système éducatif algérien, d’une véritable bataille qui commence en septembre et qui finit en juin, parfois en juillet, selon l’humeur des protagonistes.

Oui, dans notre monde à nous, celui de l’Education nationale, il y a des protagonistes qui se disputent le droit de concevoir l’Ecole à leurs goûts, leurs tempéraments versatiles et leur sens inné du changement. Cette année, le grand maître du jeu éducatif à l’algérienne, le ministère de l’Education bien sûr, a introduit une nouveauté, une vraie nouveauté : les horaires continus. Du coup, on ne peut s’empêcher de penser à des usines, des ouvriers et des chantiers de grande expérimentation qu’est désormais devenue l’école algérienne. Donc, la nouveauté cette année, et bien entendu sans que les protagonistes ne soient informés ou consultés (syndicats et parents d’élèves), c’est la grande première pour les horaires continus : et les élèves vont terminer leur journée comme de vrais adultes qui travaillent dans un chantier de construction ou une usine de sardines en conserves, vers 14.30.

Encore que les usines travaillent selon le système des équipes (shift), il n’est pas impossible qu’en milieu d’année, le ministère de l’Education n’introduise les cours de rattrapage les après-midi, pour compenser le peu d’efficacité du système éducatif national. La rentrée 2011 sera une rentrée normale parce que les syndicats de l’éducation attendent la rentrée des classes pour commencer à faire le siège du ministère. Les grèves, bien entendu, sont au programme du plan de bataille des syndicats, et il est prévisible que des débrayages soient envisagés, juste pour donner le ton d’une année qui s’annonce rude, longue et difficile. Et surtout, pour que chaque protagoniste du système éducatif national marque son terrain, des zones rouges infranchissables, et qui, à la longue, ont fini par constituer des terrains de chasse bien gardés.

Et, dans cet insipide climat d’antagonisme débridé qui met aux prises chaque année le ministère aux syndicats, au grand désarroi des parents d’élèves, l’école algérienne a depuis longtemps perdu sa noblesse, sa mission et ses objectifs. Au point que nos enfants ne savent pas lire, ni écrire, encore moins apprécier la lecture d’un bon livre, fût-il d’histoires de pirates et de corsaires dans la mer des Caraïbes.

Non, cette année 2011, pour les élèves et surtout pour ceux qui vont faire leur ‘’baptême du feu », la rentrée sera différente des autres : le cartable sera encore très lourd et un programme producteur de l’un des plus médiocres systèmes éducatifs dans le monde. Normal, puisque depuis plus de vingt ans, l’école algérienne subit chaque année de nouveaux changements qui l’enfoncent un peu plus dans la médiocrité. Dans l’indifférence absolue des «gardiens du temple». 2011, l’odyssée de l’école algérienne continue.

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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Une réponse à “L’odyssée continue par Yazid Alilat”

  1. jaber Dit :

    yazid d’apres vos chroniques du quotidien le parti pris est fragran car la prise de vue doit etre globale un seul angle veut dire que tu aimes bien masturber les occidentaux +us+ sutout les personnalités en robe blanche qui foutent la merde de partout.
    kadafi etait un tyran certe mais c’est a son peuple de le punir et non a l otan loperation lybie etait pour conter vles revolution s arabes et vos plumes ne sont que les relais de ces francs macons

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