Ces derniers temps, deux importants sujets, parmi d’autres, ont marqué l’actualité.
Le premier concerne les principaux aspects de la décroissance des performances agricoles de cette année par rapport à l’année 2010 jugée satisfaisante, d’après les statistiques qui, comme on le sait, devraient se comparer avec l’évolution des grands besoins alimentaires de la population, d’autant plus que 2010 était exceptionnelle, a-t-on dit , du point de vue des précipitations pluviométriques.
Ainsi, cela dénote l’inconsistance de l’économie agricole a la merci des aléas climatiques et, surtout, de la manière d’établir un itinéraire de conduite, des productions végétales et animales, adapté à chaque région agricole, puis de la pondération des relevés statistiques manifestement déconnectés de la réalité des terroirs d’ailleurs dépeuplés et, donc, insuffisamment répertoriés et conservés.
Le second sujet retrace les impacts des importants événements en train de parcourir rapidement l’ensemble des pays arabes en passant par Israël. En effet, pour ne parler que de ceux de la rive sud de la méditerranée, ces peuples vivent, depuis le début de cette année, une nouvelle période de leur Histoire. Entre-temps, quelques gouvernants de ladite rive (avec leurs armadas politico médiatiques et zélatrices) ont, hâtivement, ignoré dés le début, de ces hauts faits, en émettant a leur encontre des jugements de valeur hâtifs puisque déconnectés des réalités des peuples. Pourtant, ils avaient tout le temps nécessaire afin qu’ils les analysent posément et profondément puis les accompagner selon les règles diplomatiques convenues ou alors les réfuter en connaissance de cause.
Identiquement, quelques pays de l’Union Africaine, manifestement incapables de solutionner les crises alimentaires cycliques d’une partie du continent, ont, cette semaine, agit par sentiment personnel que par raison d’Etat puisque ils ont fait allusion à la survie des hommes de l’ancien système politique libyen. Quel gâchis ! Ainsi, c’est le courage politique perspicace, voire moral, qui manqua le plus et, subséquemment, ils ont des réactions au contre-courant des nouvelles données géopolitiques et, ce qui est dommageable, rater le rendez-vous de l’Histoire des peuples.
C’est justement le cas du régime Syrien préférant se connecter a une partie de sa population mystifiée sciemment voire apprivoisée par la peur du danger d’Israël (en face au d’autres tracas existentiels), lui permettant d’émettre des jugements, a la langue de bois, .tel qu’il l’avait formulé cette semaine par la voix du président Syrien : le peuple syrien est en crise identitaire. Tiens, tiens ! Pourquoi toutes ces dérobades ? Le peuple Syrien a passé la fête dans la douleur, certes, mais plein d’espoirs et de courage ininterrompu. Jusqu’à quand cet entêtement de la part de ce pouvoir inique. Chez nous, on dit : dénude toi (accepte la vérité) et Dieu te vêtira. Malheureusement, c’est le courage de le faire qui manque le moins puisque il considère que le défunt son père lui a légué de plein droit la Syrie. Ainsi, conforté par la situation géopolitique de la Syrie (argument qui ne tient plus debout), le parti du Baath persévère dans ses manoeuvres et continue à massacrer, quotidiennement, des manifestants toujours nombreux qui, de leur part, ont prêté serment d’aller jusqu’au bout malgré la dispersion et l’incapacité des élites politiques qui font le jeu des stratèges du Baath. A l’évidence, ce genre de système clientéliste a montré qu’il est déconnecté des réalités actuelles et les futures aspirations de la majorité des jeunes générations ayant de nouveaux modes de vie tant au plan de la manière de réfléchir et d’exister solidairement que des réflexes d’exercer le pouvoir politique et, surtout, abhorrent les duperies et mensonges ainsi que des calculs et réformettes a la sauvette.
CALCULS ECONOMIQUES A LA VIRGULE PRES DONNENT L’IMPRESSION DU SERIEUX, ALORS QU’IL NE S’AGIT QUE DELA POUDRE AUX YEUX
D’après le Centre national de l’informatique et des statistiques (CNIS) des douanes, notre pays a importé des produits alimentaires (céréales, lait, principalement) durant les 7 premiers mois de 2011, pour un montant de 5,65 milliards de dollars contre 3,46 milliards de dollars a la même période de l’année 2010 soit 2,18 milliard de dollars de plus, C’est énorme d’autant plus qu’il reste encore cinq mois à tirer ! A cette allure, ça va atteindre un chiffre mirobolant nous rappelant celui de 2007/2008. Donc, le mal est profond qu’on ne l’imagine et le remède prodigué à ce jour a monté son inefficacité. Ce retour a la case départ, dénote du caractère précaire des élans entrepris par ledit secteur mettant en avant des estimations gonflées outre mesure au niveau des administrations décentralisées et centrales/ En d’autres termes, chassez le naturel (la vérité des chiffres) il revient au galop (la réalité du terrain) En effet, rien ne sert d’aligner des chiffres tronqués, il faut partir a point. Et le point de départ est la devant nous. En attendant, les prix des produis végétaux et animaux, au détail, ont atteint des pics vertigineux. Et beaucoup de chiffres à la virgule.
Le défunt Tayebi Larbi, ministre de l’Agriculture et de la Révolution agraire, lequel couvrait ses cadres contre vents et marées, détestait les rendements à la virgule prés et préférait les arrondis. A l’image d’un paysan qui pense que le peu du surplus d’un produit agricole, c’est pour les oiseaux, insectes, etc. Le défunt avait raison dans un certain sens. A propos du naturel, dans notre article intitulé « crues estivales » paru au Quotidien d’Oran du 30 juin 2011, il a été suggéré ce qui suit : « Espérons que les prochains labours semailles seraient conduits en humidité et période optimale. Et non tardivement et a sec. Comme d’habitude. Il serait utile de souligner que les emblavures, irriguées par les eaux de crues dans l’Atlas Saharien, fournissent des céréales de bonne qualité boulangère » Fin de citations. C’est dommage, qu’aujourd’hui, les crues d’oued chargées de matières organiques fertilisants les sols situés en de nombreux impluviums (Dayates), de l’Atlas Saharien, demeurent ignorées voire délaissées en Algérie et Libye, un peu moins chez les autres pays du Maghreb. .
PARMI LES OBJECTIFS DES REVOLUTIONS EN COURS AU MAGHREB, IL Y A CELUI LIE A L’ELIMINATION DE TOUTES LES IGNORANCES
De par son ancienneté et ses turpitudes, le régime Libyen représente le prototype du pouvoir mystificateur à l’échelle du monde arabe et en Afrique. En effet, beaucoup de gens ignorent les excentricités, des familles autocrates arabes, qui ont dépassées toutes les limites du bon sens. A ce propos, dés le début de la révolution libyenne, le fils Seif du désormais ex guide son père avait divulgué que l’actuel président français avait bénéficié d’une somme d’argent qui lui était octroyée dans le cadre de son élection en 2007. Ce qui été réfuté par le président Frangins. Cependant, il existe d’autres trous noirs ignorés. Cette semaine, le gouvernement Algérien a accueilli, provisoirement a-t-on dit, des proches d’El-Guedafi. M »me temporairement, c’est un haut fait chevaleresque qui restera dans les annales maghrébines d’autant plus que cela coïncide avec la fin du carême. Pourtant, il n’est pas exclu qu’à l’avenir un des proches, de cette famille, dira des médisances à l’adresse de ceux qui l’ont aidé. Car, en politique, tout est versatile. C’est pour ça qu’il faut être du côté de la révolution des peuples assainissant une période trouble et démarrant une autre claire. En effet, en début de semaine, le porte-parole du guide libyen déchu a quémandé publiquement de collaborer avec le nouveau gouvernement Libyen. A ce propos, on dit chez nous : Lafhal (le brave) se salit, et c’est Lehratni (l’ingrat) qui se douche. C’est, à peu prés, ce qui est en train de se passer au Maghreb
SEULS QUELQUES PAYS MAGHREBINS ENDURENT LES ACTES TERRORISTES D’EL KAIDA. POURQUOI ?
Tandis que chez d’autres pays Maghrébins, il est moins nuisible voire évanescent. Il serait utile d’ajouter que les parcours divergent depuis leurs indépendances. Au fait, les sexagénaires et plus se souviendraient sans doute du slogan cher a l’Algérie des années 1970 : Le Maghreb des Peuples. Pour la première fois de sa vie, le défunt président Houari Boumediene candidat unique, dans un parti monolithique, qu’il affiché sans ambages, s’est présenté aux élections présidentielles, de 1976, en tant que: Fils du Peuple. C’était l’Algérie du développement, de la stabilité, et les fiertés d’ hier
A l’heure actuelle, après avoir affronté chacun a sa manière le danger terroriste, les nouvelles générations maghrébines aspirent instituer un nouveau cadre géopolitique (Union) caractérisé par plus de consistance et de sincérité. Afin d’atteindre ces nobles objectifs, il est essentiel de faire table rase du passé et regarder en direction de l’Avenir voire y sentir déjà ses saines effluves. Essayons de dépasser, par la franchise et le courage, ce danger El Kaida, certes embêtant, qui serait radicalement éliminé ou du moins estompé, un jour où un autre, grâce au démantèlement à la racine des combines dictatoriales et du banditisme politique qui n’a que trop abuser de la niaiserie voire l’ignorance d’une partie de la jeunesse Maghrébine croyant a tout ce qu’on leur raconte par le biais de quelques médias trompeurs, dont notamment les réseaux occultes manipulateurs et blagueurs d’Internet, les piégeant telle une toile d’araignées redoutable. Jeunes Maghrébins (ines), connectez-vous intelligemment et davantage. Pour la sauvegarde d’un Maghreb uni, un Monde arabe bâti sur du solide, une Démocratie partagée, une économie complémentaire et prospère, la joie de vivre ensemble .Tant de belles idées novatrices C’est possible ?
11 septembre 2011
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