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Si l’Algérie m’était contée (13e partie) Par K. Noubi

28 août 2011

1.Extraits, K. Noubi

Une ville, une histoire

Résumé de la 12e partie : La jeune princesse ne sait pas que le tapis où elle se cache a échu à un prince qui l’a installé dans sa chambre. Elle veut en sortir pour se dégourdir les jambes.

Elle défait les bandeaux qui maintiennent fermé le tapis et quelques instants après, elle se retrouve à l’extérieur.
— Ah, dit-elle, qu’il est bon de humer l’air frais !
Mais elle regarde aussitôt autour d’elle et écarquille les yeux.
— Mais, on a changé ma chambre !
Ce n’est plus, en effet, la même chambre ni les mêmes meubles. Le roi aurait-il fait installer le tapis ailleurs ? Ou alors, a-t-il changé le décor de la chambre ?
— Comment se fait-il que je ne m’en sois pas rendu compte ?
Elle va à la fenêtre et jette un coup d’œil dehors.
— Mais ce n’est pas le palais !
Elle ne reconnaît ni les jardins ni les bâtiments du roi et ces gens qui vont et viennent lui sont totalement inconnus.
— Je ne suis plus au palais !
Elle s’affole.
— Ma nourrice ! gémit-elle
Elle seule, en effet, peut lui dire ce qui s’est passé. Elle sursaute au bruit de la poignée de la porte qui tourne. C’est sûrement sa nourrice qui arrive !
La porte s’ouvre mais alors qu’elle s’attendait à voir sa nourrice, c’est un jeune homme charmant qui entre. Elle se précipite aussitôt vers le tapis mais le prince – car il s’agit de lui – se précipite et la retient.
— Qui es-tu, s’écrie-t-il
— Lâche-moi ! crie-t-elle
— Es-tu une femme ou une djennia, un génie femelle ?
— Je suis un être humain, dit la jeune fille.
— Mais que fais-tu dans ma chambre ?
— Je te supplie de me lâcher !
— Pas avant que tu ne m’aies dit qui tu es !
La princesse sait maintenant qu’elle est découverte et elle craint qu’on la conduise devant le roi, son père.
— Tuez-moi, dit-elle au prince, mais de grâce, ne me livrez pas au roi !
— De quel roi parles-tu ? dit le jeune homme
— Du roi chez qui se trouvait ce tapis !
Le jeune homme est surpris d’entendre ces propos.
— Mais le roi est un homme courtois, je m’étonne que tu éprouves une telle frayeur en parlant de lui !
—Hélas, dit la jeune fille, j’aurais aimé ne jamais avoir eu affaire à lui…
— Explique-moi !
— Je ne peux pas !
— Tu peux me faire confiance ! (A suivre…)

http://www.infosoir.com/editarchive.php?lejour=25&lemois=8&annee=2011&id=131154

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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