Coutumes & Traditions
L’ensevelissement de Tin Hinan, appelé localement bazina, qui remonte à la préhistoire, a subsisté jusque de nos jours ! Les dalles, très grandes et très lourdes, ont dû nécessiter pour leur transport de gros efforts, puisqu’il faut traverser plusieurs chambres avant de parvenir à la chambre funéraire.
On a pu les acheminer par les pièces qui communiquent entre elles, mais on peut supposer aussi que les autres pièces, qui forment le monument, n’ont été édifiées qu’après la construction de la chambre funéraire, c’est-à-dire l’enterrement du mort auquel est destiné le mausolée. L’archéologue français de la mission, M. Reygasse, est absent quand les dalles sont découvertes. On envoie aussitôt le chercher. «Nous avons trouvé la chambre funéraire», lui annonce-t-on. Les ouvriers touareg, qui travaillent sur le site, sont renvoyés, comme si on ne voulait pas qu’ils assistent à la découverte de la dépouille de leur reine vénérée. C’est le guide de la mission, le lieutenant Chapuis, qui donne le premier coup de pioche. Les dalles dégagées, la fosse apparaît. Elle mesure 2,50 mètres de longueur, 1,50 mètre de hauteur et 1,40 mètre de largeur.
On jette un coup d’œil dans le réduit. C’est sombre et il est difficile de voir ce qui s’y trouve.
http://www.infosoir.com/editarchive.php?lejour=25&lemois=8&annee=2011&id=131149
28 août 2011
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