Le monde de l’étrange
On a écrit que Daniel Douglas Hume avait peur des savants, en réalité, nous avons vu comment il s’est livré aux expériences de Crookes. Cependant, certains savants l’ont souvent irrité par leur scepticisme. Ainsi, Tyndall a déclaré un jour, à son propos : «Même si mes propres sens venaient à me convaincre de la réalité du spiritisme, je renierai mes propres sens !» Et Tyndall, effectivement, a nié ce que ses yeux et ses oreilles ont entendu.
«Ce que ce médium a réalisé fait partie de l’impossible, et on ne peut croire que l’impossible puisse être réalisé !». Ses adversaires l’ont souvent accusé de fraude, ou d’irrévérence, mais en réalité, en voulant le dénigrer, on cherchait surtout à porter atteinte à la doctrine spirite.
Aujourd’hui, on soupçonne la fameuse anecdote des Tuileries comme inventée par ses détracteurs. Au cours d’une séance, en présence de l’empereur français Napoléon III et de l’impératrice Eugénie, il aurait frôlé de son pied nu le visage de tous les assistants, y compris ceux de l’empereur et de son épouse. Un siècle après, une recherche a été effectuée sur tous les écrits de presse de l’époque, et aucun ne fait état de cet épisode ! Quant à l’accusation de fraude, elle ne semble pas avoir été prouvée de façon sérieuse : «A chaque fois que les phénomènes se sont produits par mon intermédiaire, écrit-il, j’étais, en ma qualité de médium, assis au milieu des personnes présentes… la séance avait lieu dans une chambre bien éclairée et j’étais moi-même comme médium de ce côté-ci du rideau du cabinet médiumnique et bien en vue de ceux qui étaient là !»
http://www.infosoir.com/editarchive.php?lejour=27&lemois=8&annee=2011&id=131185
28 août 2011
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