Cela s’est passe un jour/ Aventures, drames et passions celebres
Résumé de la 131e partie : L’attaque du train postal Glasgow -Londres a lieu le 7 août 1963, près de Bridego. La locomotive est arrêtée, le second mécanicien est maîtrisé.
Le mécanicien en chef est toujours aux commandes. Il n’a pas vu les gangsters ceinturer son collègue. Il entend du bruit.
— C’est toi, Jack ? Tu as pu téléphoner ?
Ce n’est pas Jack qui apparaît, mais un groupe d’hommes encagoulés.
— Qui êtes-vous ? s’écrie le mécanicien, qui s’empare aussitôt d’une barre de fer, posée devant lui.
Les bandits le menacent.
— Toi, ne fais aucun geste !
Mais le mécanicien, nullement intimidé, brandit sa barre. Il reçoit aussitôt un coup de bâton sur la tête et s’écroule, assommé.
Reynolds arrive. Il faut passer à une autre phase du plan : détacher les deux wagons qui contiennent l’argent et les conduire un peu plus loin, où attendent les véhicules pour les transporter. Les wagons sont détachés, il reste maintenant à les éloigner du reste du train.
— Le mécanicien est KO !
— Que quelqu’un conduise, dit Reynolds.
Mais personne ne sait mettre le train en marche. On relève donc le mécanicien, Jack Mills. Il a le visage plein de sang et il tient à peine debout, mais les gangsters le remettent aux commandes du train.
— Allez, juste quelques dizaines de mètres, jusqu’au pont, en bas ! Et puis, on te laissera tranquille, ainsi que ton collègue !
Le mécanicien obéit. Dans le reste des wagons, il y a soixante-douze
convoyeurs : les arrêts sur les voies étant fréquents, ils ne se sont pas inquiétés et attendent que le train redémarre. Ils sursautent, les uns après les autres, quand les cloisons en bois des wagons sautent, sous les coups de hache des hommes de Reynolds.
— Pas un geste, sinon vous êtes morts !
Personne n’ose résister et les convoyeurs sont aussitôt neutralisés, pieds et poings liés et bâillon sur la bouche.
L’attaque n’aura duré qu’une dizaine de minutes. Aucun coup de feu n’a été tiré et la seule personne à avoir subi des dommages corporels est le mécanicien en chef, et encore, sa blessure sera déclarée sans gravité.
Les sacs contenant les billets de banque sont chargés sur les véhicules qui attendent sous le pont.
— On peut partir ! lance Reynolds à ses hommes.
— Et les convoyeurs ?
C’est alors que l’un des gangsters lance, à l’adresse des convoyeurs.
— On laisse quelqu’un en surveillance. Ne bougez pas avant une demi-heure, sinon, vous serez tous exécutés !
Cette phrase va peser lourd dans la suite de l’affaire et mettre, plus tard, les policiers sur la piste des gangsters. (A suivre…)
http://www.infosoir.com/editarchive.php?lejour=25&lemois=8&annee=2011&id=131141
28 août 2011
1.Extraits, K. Noubi