From: tahart@live.fr
Subject: bon article
Date: Sat, 20 Aug 2011 15:39:23 +0000
Samedi 20 août 2011
Il est des jours dans la vie d’une personne que la mémoire retient à jamais. Les 8 et 9 juillet 2011 en sont de ceux-là. L’initiative prise par un groupe de citoyens d’AIN-DZARIT de réunir l’ensemble des personnes ayant servi peu ou prou leur village est louable à plus d’un titre. D’abord parce que les invités ont afflué de divers et même lointains horizons, ensuite parce que ceux-ci avaient occupé divers secteurs, enfin parce que cela a permis à ces derniers de se revoir
après des années voire des décennies à l’instar de ce sénateur qui retrouve d’anciens amis, collègues, élèves après…plus de 40 ans de perte de vue. Inutile, parce qu’impossible de décrire le climat qui y régna durant ces deux jours, sauf que l’émotion était à son comble. Inviter, rassembler, réunir, honorer, héberger, restaurer dans ce laps de temps d’anciens maires du village, d’anciens directeurs et enseignants de divers établissements scolaires, d’anciens employés et ouvriers de la commune n’est certainement pas chose aisée.
D’aucuns se demanderaient alors comment cela a pu se réaliser; surtout ceux qui en ont eu écho par divers moyens et sources. La réponse est simple pour moi qui étais présent et qui connais AIN-DZARIT pour y avoir vécu 12 années durant lesquelles j’ai côtoyé de près la plupart de ces gens qui s’affairaient comme des fourmis à faire de cet évènement une réussite: c’est la volonté de tenir le pari de redorer le blason du village et de lui redonner son éclat d’antan qui se résument en l’ancienne habitude d’organiser des festivités à caractères culturel et religieux et surtout au rappel de terre d’hospitalité, de générosité et de tolérance. Ce sont là les qualités du village dont j’entendais parler bien avant d’y séjourner, ce qui a d’ailleurs en partie guidé mon choix d’y pendre pied. D’avoir été désigné invité d’honneur de l’épisode de cette année, je ne peux que m’en réjouir. Mais pour m’avoir permis de me retrouver au milieu de tout ce beau monde déclaré artisan du développement culturel et social du village j’adresse mes vifs remerciements à tous ceux qui ont œuvré à ce que tous ces invités modestes et moi-même découvrions d’abord et ayons ensuite ce sentiment de joie et de fierté d’avoir été utiles à la société en général et à AIN-DAZRIT en particulier. MERCI à tous, sans citer de noms de crainte d’en oublier, de celui qui a eu l’idée en premier à ceux qui ont gratifié les dizaines de présents de ce succulent couscous dû terroir, en passant par ceux ont « couvé l’arbre planté par les uns, arrosé et entretenu par d’autres jusqu’à donner ses fruits » pour reprendre l’expression plusieurs fois répétée par le talentueux animateur de l’évènement et poète du village. Je ne terminerai pas sans m’adresser à ceux qui ont décliné l’invitation pour des raisons divers et leur dire qu’ils ont raté-là une belle occasion de………poussée d’adrénaline.
BONNE FIN DE RAMADHAN A TOUS.
Benmokhtar Omar
Directeur de l’école ISSAD ALI
Sougueur
21 août 2011 à 3 03 52 08528
Salut,
En nom de tous les citoyens d’Ain Dzarit,j’ai le Grand honneur de vous dire encore,Grand merci pour la lettre historique qui a été adressée pour nous,à notre tour,on n’a jamais oublié les années d’or qu ‘on a passé ensemble à Ain Dzarit, tu étais le directeur exemplaire !! vos bons résultats et votre rigueur qui laissent nous à te choisir comme « l’homme d’honneur » dans tous les temps.
je vous remercie énormément pour votre venus qui a durée deux jours consécutives,Quelle patience! et surtout avec la chaleur torride.
ton ex-prof:tahar belfedhal
22 août 2011 à 3 03 47 08478
Pr Meguenni Kaouel,répond à notre directeur Benmokhtar Omar
Merci infiniment monsieur Benmokhtar. Le travail de mémoire que nous avons entamé est très dur. Il est intimement lié à l’engagement intellectuel du peu de cadres qu’a enfanté ce village. La mémoire d’une communauté, on en est persuadés, est l’œuvre de tout un chacun, et votre témoignage s’inscrit dans cet effort ; nous sommes convaincus que ce travail va s’entretenir et que le fruit dont parlait notre poète était la première récolte. Nous nous préparons déjà pour le prochain rendez-vous.
Fraternellement
Kaouel MEGUENNI