Le Carrefour D’algérie
Samedi 20 Août 2011
Sra…ma…sra
Par Sayah
Obama, Cameron, Sarko… «in», El Assad out!!!
Merkeil, Cameron et le p’tit Sarko exigent le départ immédiat d’El Assad. Suivant le pas à l’inénarrable Obama, les supposés leaders de l’Union Européenne se concertent pour affiner encore plus les sanctions contre
« l’occupant syrien. Ban Ki moon, lui, tel un sablier ou un réveille-matin, réglé à la seconde près, entonne son coucou en exigeant un départ sans conditions du maître es qualités de Damas. Alternant le chaud et le froid dans toutes ses interventions politiques, La Clinton de ces âmes s’en va menaçant l’Assad de représailles imminentes s’il continue encore à flinguer son peuple. Ainsi, Obama, Cameron, Sarko, Merkeil et Ban Ki Moon, à l’unisson, en même temps, et d’une seule voix, réclament et ordonnent le départ de l’ennemi d’hier et d’aujourd’hui. El Assad, comme tout dictateur qui se respecte, fait la moue et, en manque d’idées originales, indexe cette «sollicitation» à une ingérence étrangère dans les affaires internes d’un pays souverain. Pauvre dictateur arabe, il n’a pas encore compris que son règne vint de s’achever sur une décision étrangère, prise par les gouvernants réels d’un monde qui leur appartient. D’ailleurs, comme première sanction, Sire Obama vient de geler les avoirs de la Syrie dans les banques américaines. Des avoirs qui avoisineraient les 31 milliards de dollars. De là à chercher un autre « Conseil national de transition »syrien, il n’y aurait qu’un pas à franchir. Comme qui dirait, l’histoire avec un grand H se répète. Une histoire qui fait des petits. Qui enfante de nouvelles perspectives d’occupation territoriale, décidées dans des bureaux ovales d’une maison encore blanche occupée jusqu’en avril 2012 par un black, soumis, comme ses prédécesseurs, au diktat d’un lobby envahissant. Dès lors, ne peut-on point s’interroger sur le timing choisi par les « grands » pour pondre une décision de mise à l’écart et d’une décrédibilisation d’un Assad perdu dans la folie d’une aura égarée alors qu’au MتME MOMENT, A QUELQUES ENCABLURES DE LA SYRIE, l’Etat d’Israël lançait des raids sur la bande de Gaza et canardait des Egyptiens et des Palestiniens qui avaient eu le tort de se trouver là après un attentat à la bombe réussi et contre lequel Israël, comme à son accoutumée, répond par des représailles. Merkeil, Cameron, le p’tit Sarko, Ban Ki Moon et Yankee Obama exigent le départ immédiat d’El Assad et oublient de condamner des vengeances et des expiations livrées par leur « protégé » contre un peuple qui ne verra jamais un lopin de terre tant que les « grands » décideront toujours, pour les peuples du «Sud» de la planète. N’est-ce pas ???
medhayas@yahoo.fr
20 août 2011
Contributions