Le Carrefour D’algérie
Jeudi 18 Août 2011
Sra…ma…sra
Par Sayah
M.C.Oran: Au dessus des …lois???
Au Mouloudia d’Oran, l’on fait ce que l’on veut, lorsque l’on peut ! Il n’y a ni Etat, ni conventions, encore moins des statuts. Une anarchie tribale que ni le bon sens ni une quelconque logique n’accepteraient dans un pays supposé indépendant, républicain, démocratique et…populaire. Un groupe d’anciens joueurs font et défont l’évènement. Ils représentent l’assemblée générale qui fait et défait les présidents du club. Ils mettent et démettent qui ils veulent, aux postes qu’ils convoitent.
Les nouveaux statuts d’un club professionnel? Ils s’en balancent comme d’une chaussette usée. La réglementation en vigueur ? Ils n’en ont cure ! Eux sont soudés, unis depuis la nuit des temps, pour faire la pluie et le beau temps du MCO. Lorsque le cor sonne et que leur volonté ou leur humeur leur dicte de changer les donnes, ils se mettent en bataillon et s’en vont en guerre pour congédier et sabrer les présidents en exercice. Et pour ce faire, ils joignent l’utile à l’agréable en misant sur les mêmes chevaux, les mêmes canassons.
Le canasson démis, hier, redevient le cheval de course d’aujourd’hui. Au Mouloudia d’Oran, l’on fait ce que l’on veut, lorsque l’on peut. Un président démissionne et un autre le remplace en 48 heures, montre en main. Le bilan financier du démissionnaire est effacé comme s’il gérait un bien privé. Les milliards de centimes engrangés pendant son mandat ne sont ni pistés, ni suivis ni même «blanchis» dans des chapitres légaux. Comme si le Mouloudia d’Oran était un bien privé. Comme si la wilaya, l’Office communal des sports, l’Entv avec ses droits de retransmissions, les donateurs, les sponsors et les revenus des matchs joués n’avaient jamais existé. Que nenni ! Cet argent-là est devenu un bien privé dès qu’il a été tâté par les mains propres du Mouloudia. Le nouveau venu, applaudi par une assemblée générale, apparemment acquise à ses conditions, distribuera quelques sous à diverses voies et continuera «l’œuvre» inachevée de son prédécesseur en faisant semblant d’oublier le passif du Mouloudia pour ne se réserver qu’à un actif prometteur. Où est l’ETAT? Le trésor public? Le régulateur? Au Mouloudia d’Oran, l’on fait ce que l’on veut, lorsque l’on peut ! Je dirais, plutôt,… comme on veut ! Ce serait plus conforme et plus juste ! N’est-ce pas ???
medhayas@yahoo.fr
18 août 2011
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