Le monde de l’étrange
Etranges pouvoirs (131)
Par M. A. Haddadou
Les journaux lui font de la publicité et les spirites et les amateurs de spiritisme se l’arrachent. On lui propose de l’argent et, bien qu’il soit pratiquement sans ressources, il refuse. Ses détracteurs l’accuseront pourtant de vénalité. Il s’installe à Springfield, dans le Massachusetts.
Il acquiert vite une réputation et, sollicité de toute part, il multiplie les représentations, qui font la une des journaux. «Pendant le temps que j’y séjournais, écrit-il dans ses Mémoires, les manifestations attirèrent une foule de personnes désireuses de voir de leurs propres yeux les phénomènes ; la force était alors considérable et je tins souvent jusqu’à six ou sept séances dans un seul jour. On venait de fort loin, même du Far-West, où les journaux avaient parlé de moi l’année précédente.» Les articles de journaux parlent de lui comme d’un véritable prodige. Il est vrai qu’il réalise des choses extraordinaires : lévitation d’objets, clairvoyance et surtout échanges avec les esprits qui passionnent les foules. Certains reporters l’ont soupçonné de fraude, mais comme il opère au grand jour, il n’a jamais été pris en faute. Cependant, en dépit de l’aide que lui procurait Rufus Elmer, sa situation financière est assez précaire. C’est qu’en dépit des séances qu’il donnait, il ne percevait aucune rémunération. Contrairement aux sœurs Fox, il ne cherchait pas à gagner de l’argent. Il a voulu faire des études de médecine, mais sa santé, trop fragile, l’en a dissuadé. En 1855, il crache du sang et croyant que le climat de l’Amérique en est responsable, il embarque pour l’Angleterre.
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16 août 2011
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