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125.Hommes et femmes au destin prodigieux (123e partie) Par K. Noubi

16 août 2011

1.Extraits, K. Noubi

Cela s’est passe un jour/ Aventures, drames et passions celebres

Résumé de la 122e partie : Frida expose à New York, puis à Paris où elle rencontre un franc succès. Elle a également une liaison avec un photographe américain…

A Mexico, elle retrouve un Diego encore plus exécrable qu’auparavant. Il lui cherche querelle gratuitement. Et puis, un jour, n’y tenant plus, il s’écrie :
— Puisque nous ne nous supportons plus, il vaut mieux nous séparer !
Elle est atterrée.
— Tu veux divorcer ?
— Oui, dit-il.
Il ajoute aussitôt :
— Mais cela ne nous empêchera pas de continuer à nous aimer… Le divorce, c’est juste pour que chacun reprenne sa liberté !
— Tu avais préparé cela !
Elle le sentait venir, avant son départ à New York, pour l’exposition, puis à Paris, mais elle ne pensait pas que la séparation allait avoir lieu.
Elle l’aime et depuis l’âge de quinze ans, depuis qu’elle l’avait vu peignant sur un échafaudage. Elle l’aime, en dépit des humiliations, des querelles, des tromperies : jamais, jamais elle n’aurait pensé se séparer de lui.
— Qu’en dis-tu ? demande Diego.
Bien sûr qu’elle est contre, mais par fierté, elle dit :
— Je suis d’accord.
Le divorce est prononcé au cours de l’été 1939. Frida quitte la maison bleue et va habiter avec son père qui vit seul depuis le décès de sa femme. Le vieux Guillermo l’entoure de son affection, mais cela ne suffit pas à Frida. Elle aime Diego et elle souffre d’être séparée de lui. Le seul qui pouvait la consoler un peu, c’est Nickolas, le photographe américain qu’elle a connu à New York, mais elle apprend qu’il s’est marié.
Elle va revoir Diego, au cours des fêtes et des manifestations. Dès qu’il la voit, il accourt vers elle.
— Comment vas-tu ? demande-t-il.
— Bien, répond-elle toujours, dans un sursaut de fierté.
Parfois, elle pense se jeter à ses pieds, le supplier de reprendre la vie en commun, mais cette même fierté la retient : elle est une femme libre, qui a lutté toute sa vie pour s’affirmer, elle ne courbera jamais l’échine ! elle va beaucoup peindre, se représenter principalement, évoquer son infirmité, ses espoirs déçus et ses illusions.
Au cours de l’été 1940, Léon Trotski est assassiné par Ramon Marcader, espion à la solde de Staline.
La police mexicaine enquête dans l’entourage de l’opposant soviétique. C’est ainsi que Frida est interrogée par la police qui la soupçonne de complicité avec le meurtrier.
«Moi ? dit-elle. Mais c’est impensable !»
Cette accusation, qui sera d’ailleurs abandonnée par la suite, va la choquer et la plonger dans une profonde dépression.
«Je l’aimais», avouera-t-elle à ses intimes. (A suivre…)

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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