Le Carrefour D’algérie
Samedi 13 Août 2011
Sra…ma…sra
Par Sayah
Bien instruire, c’est…construire et bâtir l’avenir !!!
Un niveau d’instruction, tout comme un niveau d’huile dans un roadster ou dans un cabriolet ou simplement un niveau de vie, ça se jauge. اa se lit et ça s’interprète selon des critères d’évaluation conventionnellement admis. Un niveau d’instruction se calcule selon les capacités de l’apprenant et les aptitudes de l’acquérant. Les finalités et les objectifs, préalablement définis,
politiquement tracés et espérés, répondent à des normes universellement reconnues, puisque s’indexant à un apprentissage scientifiquement établi. Ainsi, un apprenant du niveau primaire est gradué au bas de la jauge lorsque celui du supérieur se démarquerait en haut. Comme les couches sociales qui se remarquent et se définissent selon leurs revenus, l’instruction pourvoit son acquéreur d’un savoir-faire et un savoir être. Dès lors, le niveau d’instruction devient la véritable carte d’identité d’un citoyen puisque tous ses actes, son parler, ses agissements, ses réflexions et ses analyses répondraient de ses acquis au banc de l’école. La qualité de l’instruction, elle, ajouterait le zest manquant à la formation du citoyen car elle favoriserait l’enrichissement de son… esprit. Alors, que dire de l’instruction dans la galaxie Algérie? Répondrait-elle aux critères d’évaluation, conventionnellement admis ou est-elle sujette à la controverse des conjonctures politiques? Nos élèves sont-ils plus instruits parce qu’ils vont à l’école? L’élève du cycle secondaire est-il plus instruit que celui du cycle moyen et moins que celui du supérieur? Un apprenant de la première année secondaire serait-il plus ou moins instruit que celui de la troisième? D’ailleurs, avons-nous déjà une jauge? Certes, le nombre élevé d’élèves fait bomber le torse de nos responsables politiques mais en fin des trois cycles d’apprentissage, l’on ne récolte que le un millième de la semence. Nous n’avons ni acquis une science pouvant nous permettre de semer du bon grain dans l’esprit de nos enfants ni même cherché à arrêter cette saignée prônée par des responsables qui s’épatent à l’écoute des chiffres effarants relatifs au nombre d’élèves reçus dans les examens. Nous quantifions à défaut de qualifier l’apprentissage. Cela permettra sûrement à des politiques de s’enorgueillir de résultats que personne ne croit, personne ne ressent et surtout que personne ne constate de visu. N’est-ce pas ???
medhayas@yahoo.fr
13 août 2011
Contributions