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Aït Menguellet toujours égal à lui-même IL A animé DEUX SOIRÉES À LA SALLE ATLAS

13 août 2011

Contributions

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Edition du Samedi 13 Août 2011

Culture

Aït Menguellet toujours égal à lui-même 

IL A animé DEUX SOIRÉES À LA SALLE ATLAS


Par : Farid Belgacem

Fidèle à lui-même, Lounis récidive pour subjuguer un public avide de spectacles dignes de ce nom. La légende Aït Menguellet ne s’entend pas, elle s’écoute. Mieux, elle se vit. Reportage.

Bab El-Oued, mercredi 10 août 2011. Devant la mythique salle Atlas, un monde fou s’agglutine au portillon aux côtés d’un service d’ordre qui s’attèle à parer aux longs embouteillages en ce dixième jour du Ramadhan. Femmes, enfants, jeunes et moins jeunes, mais aussi des vieillards, en famille ou en couple, arrivent. Il est 21h.
Tickets d’entrée à la main, certains fans de Lounis Aït Menguellet ont dû rompre le jeûne dans la précipitation pour ne pas rater cette sacrée soirée. Ils sont venus de partout. La chose vaut le détour et les admirateurs du Sage savent de quoi ils parlent.
Priorité aux familles et aux personnes âgées, la salle Atlas est déjà pleine à craquer. Les plus chanceux sont déjà là, les autres se contentent à trouver un siège vide pour assister au gala qui devra débuter dans quelques minutes. Plus de 2 500 personnes sont déjà dans une salle décorée de fond en comble. On a la nette impression que les galas d’Aït Menguellet se ressemblent tous de par leur succès.
Le groupe s’attèle aux derniers réglages après deux heures non-stop de la fameuse balance pour tout agencer avec Djaffar (chef d’orchestre, synthétiseur et flûte), en compagnie de son jeune frère Tarik (harmonica et chœurs), Salem Kerrouche, Youva Sid, Chabane et Ghezali pour la guitare, la flûte traversière, la percussion et le bendir.

Dans les coulisses
avec Lounis
Très décontracté, Lounis nous dira d’emblée que “cette fête revêt un caractère particulier avec le Ramadhan et le grand public a droit à un gala de qualité. J’espère que ça va plaire à mon public qui mérite toute notre attention. L’essentiel est d’être à la hauteur des attentes. Concernant la nouveauté, pour le moment rien n’est encore programmé. Comme vous le savez tous, j’ai mis cinq ans pour sortir le dernier album, mais pour mes galas, j’ai un riche répertoire et j’ajuste à chaque fois pour arrêter les thématiques à interpréter sur la scène”. À ses fans, très nombreux à le solliciter, le célèbre poète dira : “Vous êtes mes vrais amis. Chaque fête est comme un début et une retrouvaille qui n’a pas de prix.”
Aux deux dates fixées par les organisateurs, Lounis dira que “cela dépend de leur calendrier et non du mien. Après tout, il y a des impératifs d’organisation et il ne faut pas être égoïste. Mais, il y aura d’autres galas pendant le mois de carême à Alger et d’autres wilayas.” En ce sens, Lounis annonce un programme chargé. Après le gala du 18 août qu’il donnera à la kheïma du 5-Juillet, il animera, deux jours plus tard, une autre fête grandiose au stade Oukil-Ramdane de Tizi Ouzou.
“Le gala de Tizi Ouzou revêt un caractère caritatif et on fait de notre mieux pour être présent à ces rendez-vous à chaque fois qu’on nous sollicite ou qu’on programme quelque chose de ce genre”, expliquera Lounis. Celui-ci annoncera également un autre gala qu’il animera le 25 août au stade de Béjaïa. Le choix du lieu n’est pas fortuit, sachant que Lounis, au même titre que les organisateurs, ne veulent pas priver les fans de cette fiesta et, du coup, seuls ces espaces pourraient contenir le grand public avide de spectacles grandioses. Mais ce n’est pas tout ! Lounis annoncera aussi deux galas de son fils Djaffar.
En effet, le jeune maestro se produira, aujourd’hui (samedi 13 août) à la salle El-Mougar d’Alger, avant d’animer, le 23 août prochain, une autre fête à la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou.
Il est 23h, le ton sera donné par un jeune animateur qui annonce le début du gala. On quitte vite les coulisses pour rejoindre le public dans une salle archicomble. L’entracte donné, il sera subitement envahi par les youyous qui fusent de partout. Les admirateurs ne sont pas venus les mains vides.

Place à la fête
et à l’émotion
Avant même l’entrée sur scène du fils d’Ighil Bouamas, ils dégainent caméscopes, appareils photo et téléphones portables pour immortaliser l’évènement. Fidèle à lui-même, Lounis prend sa guitare comme au bon vieux temps. Avec l’art et la manière. Pendant une heure et demie de temps, Lounis chantera sans relâche. Il exhumera les plus beaux tubes de son riche répertoire et agencera les airs pour donner l’occasion à toutes les générations présentes dans la salle d’apprécier, chacun son goût, ses paroles et ses musiques.  “C’est un grand poète ! Ses musiques découlent de sa poésie et non le contraire. Il dit juste. Il pense juste. Il laisse les gens raisonner et ne donne jamais de leçons dans ses chansons. Sa philosophie d’opter pour le chant est un choix inné, car Lounis aurait pu être autre chose qu’un chanteur. C’est ce qu’on appelle un chantre ! Lounis n’a jamais galvaudé les mots pour plaire. Aucun autre chanteur ne pourrait écrire des paroles aussi simples que profondes, aussi justes qu’intelligibles”, nous explique un jeune étudiant en sociologie, venu de Normandie pour passer ses vacances à Bab El-Oued.
La pause de 10 minutes passée, Lounis revient sur scène. Il captivera son public jusqu’au bout de la nuit avec ses célèbres expressions d’amour, de fraternité, d’identité, de justice, de résistance, d’espoir et passons. Légendaire, tout simplement ! Et si les nostalgiques ont eu droit à un inévitable “retour d’âge” qui évoque des souvenirs lointains, il n’en demeure pas moins que les autres générations découvrent un maître pas comme les autres. Le lendemain, jeudi, Lounis remet ça pour combler ses adeptes.
Egayée, la capitale aura assisté à deux soirées exceptionnelles. Rendez-vous, ce soir à la salle El-Mougar, avec Djaffar Aït Menguellet, qui promet, lui aussi, de faire vibrer l’Algérois…

http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=160888&titre=A%EFt%20Menguellet%20toujours%20%E9gal%20%E0%20lui-m%EAme&

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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