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119.Hommes et femmes au destin prodigieux (119e partie) Par K. Noubi

10 août 2011

1.Extraits, K. Noubi

Cela s’est passe un jour/ Aventures, drames et passions celebres
Hommes et femmes au destin prodigieux (119e partie)
Par K. Noubi

Résumé de la 118e partie : Pour œuvre subversive, Rockefeller annule le projet de fresque que Diego Rivera devait réaliser pour son Centre d’affaires à New York.

Le couple retourne au Mexique, à la maison bleue de Coyoacan que Frida aime et qui lui rappelle tant de souvenirs.
— Je ne me sens bien qu’ici, confie-t-elle. Diego est ravi de la voir heureuse pour la première fois depuis longtemps.
Elle ajoute :
— Ici, je peux peindre et m’occuper de mes animaux ! Ici, je suis chez moi, ce n’est pas comme à New York où je me sens étrangère…
Elle a, en effet, réservé une partie du bâtiment à ses nombreux chiens, chats, singes et perroquets, qui forment une sorte de zoo familier.
Cependant, Diego, aigri par son expérience américaine, n’est pas toujours de bonne humeur. Il se dispute de plus en plus avec Frida à qui il reproche de ne pas le comprendre.
— Tu ne fais aucun effort pour me comprendre !
— Et toi, répond-elle, sans hésiter, est-ce que tu cherches à me comprendre ?
— J’ai besoin de calme pour travailler !
— Moi aussi, dit-elle.
Elle s’est remise à la peinture et travaille même avec acharnement. Diego n’est pas le seul à avoir du talent, son travail, pense-t-elle, vaut le sien, même s’il est plus célèbre et plus sollicité qu’elle.
Cependant, ses douleurs, séquelles du grave accident qu’elle a eu dans son adolescence, la reprennent et la plongent, pendant de longues heures, dans une sorte de prostration. Mais elle trouve à chaque fois le courage de surmonter ses souffrances.
Un jour, sa sœur cadette Cristina, pour laquelle elle a une grande affection, vient la voir avec ses enfants.
— Comme c’est beau et comme c’est grand chez toi, lui dit-elle. Ce n’est pas comme chez moi où je suis à l’étroit !
— Pourquoi ne restes-tu pas ici ?
La jeune femme hésite.
— Ton mari voudrait-il ? Toi-même, ne te sentirais-tu pas gênée ?
— Pas du tout, cela me fera plaisir et je pense, à Diego aussi !
On consulte quand même Diego qui approuve la proposition de Frida.
— Les enfants mettront de l’ambiance, dit-il.
Frida sait combien Diego aime les enfants et combien il voudrait en avoir. Elle est donc triste et sa sœur s’en aperçoit.
— Ne sois pas désolée, lui dit-elle, toi aussi, tu auras des enfants !
— Je n’arrive pas à mener mes grossesses à terme, c’est sans doute une conséquence de mon accident…
— Je suis sûre que la prochaine grossesse sera la bonne, dit Cristina.
Et elle serre affectueusement sa sœur dans ses bras. (A suivre…)

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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