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117.Hommes et femmes au destin prodigieux (117e partie) Par K. Noubi

8 août 2011

1.Extraits, K. Noubi

Cela s’est passe un jour/ Aventures, drames et passions celebres
Hommes et femmes au destin prodigieux (117e partie)
Par K. Noubi

Résumé de la 116e partie : Frida et Diego retournent aux Etats-Unis, la jeune femme est de nouveau enceinte. Elle voudrait retourner chez elle.

Elle a de fortes nausées. Le matin, le soir, dans la nuit même, elle se lève en courant pour se pencher sur le lavabo de la salle de bains. Elle a des hémorragies aussi. La peur de perdre ce deuxième enfant la hante.
— Je ne vais pas le garder, gémit-elle tout le temps.
Diego tente de la rassurer.
— Tu n’arrêtes pas de te torturer.
— J’ai peur de le perdre encore !
Il n’y a pas de doute qu’il l’aime toujours mais il fait passer sa carrière avant
elle : les expositions, les commandes, la gloire… Voilà tout ce qui intéresse l’artiste.
— Tu me délaisses, se plaint la jeune femme.
— J’ai des obligations, répond Diego.
— Ne suis-je pas prioritaire, dans l’état où je suis ?
Il ne dit pas non, mais il ne dit pas oui, non plus. Frida, elle, a compris que son époux n’hésiterait pas à la sacrifier pour son art !
Un matin, le 4 juillet 1932, jour de la Fête nationale américaine, elle se réveille dans un bain de sang. Elle hurle.
— Diego !
Il se réveille en sursaut.
— Diego, mon bébé !
Il appelle une ambulance et elle est évacuée à l’hôpital. Les médecins font tout pour sauver l’enfant. En vain. Elle avorte pour la seconde fois.
A son réveil, Frida porte la main au ventre et hurle.
— Mon enfant, mon enfant !
Il lui faut plusieurs jours pour accepter la perte de son bébé. Comme lorsqu’elle a eu l’accident qui l’a clouée plusieurs jours au lit, elle se retourne vers la peinture. Elle se fait installer un chevalet sur son lit d’hôpital et peint.
Elle réclame à Diego des ouvrages médicaux. Elle les lit et s’inspire des planches.
Mais voilà, alors qu’elle commence à émerger du cauchemar, un télégramme arrive de Mexico. Il est de son père.
«Maman est gravement malade. Un cancer.»
C’est tout mais le message est clair : si elle veut revoir sa mère vivante, elle doit rentrer immédiatement.
— Je dois rentrer, dit-elle à Diego.
— J’ai encore à faire ici, répond-il.
Elle lui montre le télégramme.
— Je veux la revoir avant qu’elle ne meure ! Et puis, elle a peut-être besoin de moi… elle m’a soignée quand j’étais malade…
Diego, pour une fois compréhensif, hoche la tête.
— D’accord ! (A suivre…)

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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