Râbi`ah Al-`Adawiyyah naquit vers l’an 100 de l’Hégire, soit vers 719 de l’ère chrétienne, à Bassora (Iraq). Son père, qu’elle partageait avec trois soeurs, était un homme indigent mais dévoué à Dieu.
Bassora souffrait à cette époque d’une épidémie qui l’avait envahie, et à laquelle succéda une période de disette. Les brigands et les bandits de grand chemin se firent de plus en plus nombreux. L’un d’eux s’empara un jour de Râbi`ah et la vendit pour six dirhams à un très dur commerçant. Ce dernier chargeait Râbi`ah de tâches que sa capacité ne pouvait supporter, elle, la fillette qui n’avait pas encore atteint l’âge de la maturité. Néanmoins, la nuit, elle se retirait, seule dans sa chambre, pour s’en remettre des souffrances de la journée. Son repos, elle ne le trouvait ni dans la nourriture ni dans le sommeil. Son repos, elle le trouvait dans la prière et la supplication de Dieu. Ce dernier chargeait Râbi`ah de tâches que sa capacité ne pouvait supporter, elle, la fillette qui n’avait pas encore atteint l’âge de la maturité. Les mosquées étaient devenues sa demeure. Râbi`ah avait alors quatorze ans. Mais cette étape de sa vie ne dura pas longtemps. Son âme inclinait à la solitude et à l’éloignement du brouhaha généralisé des hommes. Elle refusa tous les prétendants qui demandèrent sa main. Elle n’avait pas de place à offrir dans son coeur voué exclusivement à Dieu. Râbi`ah retrouva son Seigneur à l’âge de quatrevingts ans. Toute sa vie durant, elle passa ses nuits et ses jours emportée dans la méditation de Dieu.
7 août 2011
Religion