92.Si l’Algérie m’était contée (92e partie) Par K. Noubi

Une ville, une histoire
Si l’Algérie m’était contée (92e partie)
Par K. Noubi

Résumé de la 91e partie : L’ogre, a encore réussi, grâce à sa bague magique, à remporter l’épreuve imposée par le roi. Mais celui-ci veut encore le soumettre à une dernière épreuve.

La vieille Setout est encore appelée à réfléchir à une épreuve encore plus difficile.
— J’ai trouvé, dit-elle. Donne-lui un terrain inculte, dis-lui de le labourer, de l’ensemencer et de cueillir des gerbes de blé… le tout en un seul jour !
Le roi et ses fils sourient.
— C’est là une épreuve que nul homme ne peut remporter !
— C’est ce que tu voulais ?
— Oui, dit le roi, satisfait.
Les fils interviennent.
— Et s’il refuse ?
— Alors, il va s’exclure de lui-même ! et vous aurez gagné !
Le lendemain, l’ogre se présente de nouveau au palais.
— Sire, j’attends que tu me dises ce que je dois faire.
— Voilà, dit le roi, je vais te donner un terrain inculte, tu vas le labourer, l’ensemencer et cueillir des gerbes de blé… le tout en un seul jour !
— C’est là une tâche impossible pour un homme !
Le roi sourit.
— C’est l’épreuve à laquelle je te soumets : tu la surmonteras et tu épouseras ma fille, sinon, tu retournes dans ton pays !
On conduit l’ogre dans un vaste terrain inculte, on lui donne une charrue, et on la laisse. Des bœufs, une forêt, on lui donne une cognée et on le laisse. L’ogre tourne sa bague magique, aussitôt le terrain est labouré, ensemencé, du blé pousse, puis il est fauché et mis en bottes. . L’ogre attend patiemment que le roi, ses fils et sa cour arrivent.
— Bienvenue, dit l’ogre !
Il montre le champ et les bottes de blé.
— J’ai fait ce que tu m’as demandé de faire !
Tout le monde est étonné : l’ogre a remporté l’épreuve.
— J’attends que tu tiennes ta promesse.
Le roi veut dire quelque chose mais refuser la main de sa fille à l’ogre le désavouerait devant sa cour. Il a promis à l’ogre de lui donner sa fille s’il remportait la dernière épreuve. Il doit tenir sa promesse.
— Je t’accorde la main de ma fille, dit le roi !
L’ogre est satisfait.
— Sire, dit-il, je dois repartir dans mon pays !
— Nous allons d’abord célébrer le mariage !
L’ogre accepte. Le roi et ses fils sont tristes, tandis que Hind est soulagée : elle va enfin se marier, elle ne restera pas vieille fille.
L’ogre se montre très aimable. Le mariage est célébré et, après une semaine, il demande à son beau-père la permission de rentrer chez lui.
— Pas encore, dit le roi, je veux encore rester quelque temps avec ma fille.
L’ogre s’incline.
— Il sera fait selon ta volonté. (A suivre…)

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