C’est un cri
par El-Guellil
Arrêtons, barakette, c’est quoi ces annonces, cette publicité et ce tapage autour des gouffas de ramadhan pour aider les démunis. Allez, ça suffit, c’est quoi ces couffins de la honte ? Quel sens donner à ces commissions qui se réunissent pour organiser toutes ces mascarades afin d’étaler au grand jour la misère.
Messieurs qui pensez à la veille de chaque mois de jeûne à ces familles démunies ; c’est vous qui les avez fait. C’est vous qui êtes à l’origine de la misère. C’est trop simple de dire, « ils ne veulent pas travailler ». Où est le travail que vous proposez ? Messieurs faites une enquête sérieuse sur toutes les formules que vous avez initiées au profit des jeunes. Vous saurez effectivement quelles tranches de la population ont en profité ? Ceux qui en avaient vraiment besoin se sont vus marginalisés «L’Etat est de bonne foi diriez-vous, c’est l’exécution qui a brouillé les cartes». L’exécution c’est vous qui l’avez nommée pour vous servir. Messieurs. C’est comme au temps de la médecine gratuite qui n’a bénéficié qu’à flène et flène. Ces prises en charge à l’étranger qui étaient offertes comme des cures à des gens dans le besoin de changer d’air. Le povrico lui se voyait confronté à la pénurie de fil de suture et autres produits détournés.
On distribue de la pitance à des bouches qui n’arrêtent pas de demander du travail et on envisage la construction d’une mosquée qui accueillera des milliers de prieurs. On veut le plus haut minaret quand on manque d’hôpitaux ou tard; c’est aberrant, on le répète. C’est aberrant d’entendre ça quand l’appareil économique est en panne, quand la relance n’est qu’importation de produits de bouffe, produits pour garnir le couffin du ramadhan qui bientôt nous sera offert à tous. Non ce n’est pas un discours misérabiliste, ni socialiste, ni communiste, ni anticapitaliste, ni anti-gouvernement. C’est un cri de cœur de ce guellil qui n’a pas la double nationalité.
3 août 2011
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