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21.sur d’autres chemins à tes côtés… La nouvelle de Adila Katia

2 août 2011

1.Extraits

21.sur d’autres chemins à tes côtés… La nouvelle de Adila Katia  dans 1.Extraits logo_imp
Edition du Mardi 05 Janvier 2010

Des gens et des faits

sur d’autres chemins à tes côtés…

La nouvelle de Adila Katia

1688 dans 1.ExtraitsRÉSUMÉ : Bilel l’emmène au restaurant où ils déjeunent en prenant leur temps. Ensuite, ils se rendent à la mairie où il a rendez-vous. Mais le maire ne peut rien pour lui. Mélissa devra retourner au pays…

21eme partie

Quand Bilel la serre dans ses bras, elle sent toute la peine qui gronde en lui. Pour peu, il se mettrait à pleurer. D’un coup, elle lui pardonne de lui avoir fait de la peine en lui refusant d’appeler ses parents tout de suite.
- Cela finira par s’arranger, dit-elle.
- Il faudra se marier à Alger puis mettre les machines en route pour tu viennes. Je ne supporte pas l’idée que nous allons encore être séparés. Je ne veux pas te laisser là-bas, revenir sans toi ! Ce sera insupportable, Mélissa !
- Je sais que la patience n’est pas ton fort, l’interrompt-elle. Il faudra que tu apprennes ! Arrangeons-nous pour que mon séjour auprès de toi soit plein de bons moments ! Une fois seul, les souvenirs rendront plus supportables les jours où je ne serais pas là.
- Je t’aime !
- Moi aussi.
Bilel a beau être pressé de rentrer à la maison, il l’emmène dans des boutiques de haute couture. Il lui offre deux tailleurs et une robe du soir avec sacs et chaussures assorties. Ils passent chez un bijoutier. Bilel lui choisit une chaîne ayant un pendentif en forme de cœur ainsi que des boucles. Mélissa a beau protester, il ne veut pas l’écouter.
- J’ai le droit de te faire des cadeaux !
- Pas au point de faire des folies !
- Tu m’as rendu fou, Mélissa ! Je ferais tout pour qu’il ne te manque rien, que toutes tes envies soient satisfaites, dit-il.
- Première envie, souffle-t-elle. Téléphoner !
Mélissa n’appellera pas de l’extérieur mais de chez elle. Bilel a un pavillon avec un garage souterrain et un très beau jardin. Les pièces sont meublées avec beaucoup de goût, il ne manque rien.
- Cela a dû te coûter une fortune, dit Mélissa très impressionnée.
- Oui, mais ma réelle fortune, c’est toi ! Et ton bonheur n’a pas de prix !
Mélissa va au salon et appelle ses parents, elle les trouve très inquiets mais elle les rassure très vite. Elle leur raconte sa journée et leur décrit la maison.
Puis elle leur passe Bilel qui les rassure aussi et leur promet de la rendre heureuse. Il discute sur ce qu’ils devront faire et redoute la lenteur des administrations, que ce soit en France ou au pays.
Mounira et Saïd leur recommandent la patience et leur souhaitent d’être très heureux.
Quand il raccroche, Bilel remarque que Mélissa est un peu triste. Pour lui changer les idées, il lui propose.
- On dîne dehors puis on va danser, si tu es d’accord !
Mais elle refuse. Elle est fatiguée. Elle préfère rester à la maison. Bilel aussi mais il n’avait pas osé le lui dire. Ce sera leur première nuit, si elle est d’accord.
Ainsi, dès son arrivée, Mélissa enterre sa vie de jeune fille. Elle aurait voulu attendre un peu mais Bilel n’en voyait pas l’utilité. Il avait compris qu’elle pensait à prendre un contraceptif et cela, il ne le voulait pas. Il voulait un enfant.
- Nous avons le temps, lui dit-elle. Attendons d’avoir les papiers en règle.
- Non !
Il l’avait dit d’un ton si ferme et sans appel. Elle n’avait pas eu le courage de discuter plus longtemps sur ce sujet.
Etant en congé, il en profite pour l’emmener visiter le musée du Louvres puis le château de Versailles. Ils ont fait des  photos dans les jardins puis près d’un lac où il y a une très belle auberge dont l’accès est interdit. Chaque soir, ils ont dîné dans différents restaurants. Ensuite, ils allaient danser jusqu’à deux ou trois heures du matin. Mélissa s’est sentie souvent perdue. Elle n’avait pas eu l’occasion de vivre la nuit, de dîner dans de chics restaurants, puis danser en boîte. Un endroit où elle n’avait jamais mis les pieds, même du temps où elle sortait avec Nabil.

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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