Le coup de bill’art du Soir
Avec le temps va…
Par Kader Bakou
On ne sait pas si ce sont toujours les originales, mais les trois horloges de Bab-El-Oued sont certainement les «indicateurs du temps» les plus célèbres d’Alger et même d’Algérie. Dans la capitale, il y a d’autres horloges publiques dont de véritables antiquités.
La première que le visiteur rencontre en quittant Bab-El-Oued, et en allant vers l’est, est celle du minaret de Djamaâ Djedid (la nouvelle mosquée). Malheureusement, elle est en panne tout comme celle qui orne le faux minaret des ex-Galeries de France, ex- Galeries algériennes et aujourd’hui Musée national d’art moderne et contemporain. Celle de la Grande- Poste indiquait l’heure exacte lors de notre passage. Passant en voiture, nous n’avons, par contre, pas eu le temps de confirmer si l’horloge florale de l’avenue Pasteur fonctionne. Mais ce furtif coup d’œil a suffi pour nous convaincre qu’elle n’a plus de florale que le nom. La plupart des anciennes gares de trains d’Alger possèdent leurs «indicatrices du temps» et, pratiquement, elles sont toutes en panne aujourd’hui. Dire que Big Ben à Londres, paraît-il, ne s’est jamais arrêté de tourner à la même vitesse. En tout cas depuis 1859, ce sont les cloches de Big Ben qui, à minuit pile le 31 décembre, annoncent dans tous les foyers anglais le début de la nouvelle année. Ce son est retransmis sur toutes les chaînes de télévision et de radio du pays.
K. B.
bakoukader@yahoo.fr
Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2011/07/30/article.php?sid=120742&cid=16
30 juillet 2011
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