Il est des moments ouine, avec toute la bonne volonté de mes limites intellectuelles, je ne comprends oualou. Onze millions d’habitants de la Corne de l’Afrique sont menacés par la famine et des centaines de milliers d’entre eux risquent de mourir de faim et les donateurs de leçons de la communauté internationale ne se mobilisent pas.
Car là, ce n’est pas la démocrassie à l’occidentale qui est en jeu. C’est à peine un groupuscule de deux millions de personnes qui risquent de crever. Kioualou à côté du risque kadhafien. Par rapport au risque syrien, c’est rien. D’autant que dans cette zone, la zone est contrôlée par des milices islamistes (les répétitions sont voulues, comme les répétitions pour mettre au point une mise en scène). Donc dans cette zone, la zone est contrôlée par des mi-lisses, mi’rugueux islamistes ; il est donc plus difficile pour l’Otan, pardon, pour l’Onu, d’acheminer des aides. C’est plus simple d’acheminer des armes, d’envoyer des troupes, en Libye, entre-tuer des enfants et laisser mourir de faim des enfants le choix « oxydental » est vite fait. Il faut instaurer la démocratie coûte que coûte, il faut nourrir des enfants au goutte à goutte.
M’zia ça se passe loin de chez nous, en Afrique, là où on n’a pas fric. Car en Afrique où on a fric, on va bientôt distribuer, en période ramadanesque, des couffins aux familles démunies et
tenez-vous bien : à domicile
do, mi, siiileu, le directeur de la « DAS » d’Oran nous l’a chuchoté feljarnane. La DAS pour ceux qui ne le savent pas, c’est la direction de l’action sociale. Elle pense à notre chorba c’est donc l’action sauciale. 45.000 couffins, rien qu’à Oran, seront distribués à domicile pour préserver la dignité des démunis, comme ça au moins on ne verra pas le visage des démunis mais on saura où ils habitent les démunis de
bon sens.
27 juillet 2011
Contributions