Le Carrefour D’algérie
Lundi 18 Juillet 2011
Sra…ma…sra
Par Sayah
Shows à la corniche oranaise !!!!
Il fait chaud. Pas seulement le temps. Les esprits aussi ! Des embouteillages à n’en plus finir. Des échauffourées à n’en plus compter. Oran vit, ces derniers jours, à un rythme infernal. Sa corniche, doublement saturée, se fait violer et violenter par des esprits cherchant le top en tout. Une éducation qu’il n’est malheureusement pas aisé de qualifier de mauvaise ou d’incomplète.
Pour ces estivants d’un jour, d’une semaine ou d’une quinzaine, le respect des autres est un concept étranger. L’on conduit comme on pense. Mal, très mal. Des voitures, conduites par des jeunes, toujours pressés, vous doublent en ligne continue, en virages sinueux. Ils n’ont peur de rien; surtout pas d’un autre véhicule venant en sens inverse ou d’un gendarme prévenant. Ils n’aiment pas rouler doucement, lentement ou habilement. Ils ont appris à accélérer dans leurs consoles avec des jeux informatiques débiles où ils excellaient à glaner le plus grand nombre de points possibles. Il fait chaud et il est rare de trouver une place de libre sur une plage squattée déjà par ces dizaines de bailleurs de parasols et de chaises qui font augmenter les prix à chaque ruée d’estivants. Personne ne contrôle personne. Tout le monde agit comme s’il était en terre occupée. Les parkings deviennent espaces personnels où chaque «propriétaire» perçoit un «dû» qu’il fixe selon son humeur. Il fait chaud et les plages oranaises appartiennent, me semble-t-il, à tous ces jeunes écervelés qui jouent au football, au ping beach et à tous les jeux possibles à même le rivage au lieu de le faire derrière les espaces réservés à ces effets. Vous êtes en famille ? Vous osez emmener, avec vous, des jeunes filles ? Attendez-vous alors à toutes sortes de langages orduriers que vous entendrez, malgré vous mais qui paraissent, pour leurs auteurs, de simples chaudes discussions. Il fait chaud; vraiment chaud ! Vous aimez vous évader en rêvant d’être seul ou en compagnie ? Vous adorez, par moments, savourer ce temps exquis en cherchant un moment de silence, un laps de temps d’un bien-être salvateur ? Alors faites demi tour et allez chercher ailleurs ce que vous ne trouverez jamais à la corniche oranaise. Me tromperais-je???
medhayas@yahoo.fr
18 juillet 2011
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