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98.Hommes et femmes au destin prodigieux (98e partie) Par K. Noubi

18 juillet 2011

1.Extraits, K. Noubi

Cela s’est passe un jour/ Aventures, drames et passions celebres
Hommes et femmes au destin prodigieux (98e partie)
Par K. Noubi

Résumé de la 97e partie : A deux ans, Manolete manque de mourir d’une pneumonie, à six ans, il perd son père. Il grandit dans la misère, caressant le rêve de devenir un grand torero.

Il a treize ans. Il a grandi mais pas grossi. Il est si maigre que l’on se demande comment il peut tenir sur ses jambes. Il va toujours voir les taureaux dans les enclos et, quand un combat a lieu et qu’il peut se glisser parmi les spectateurs, il le fait.
C’est devant un enclos, perdu dans une longue rêverie, que le surprend un jour, un parent, qui travaille dans les corridas.
Ce parent, Camora, deviendra son mentor et le guidera tout au long de sa vie et de sa carrière.
— Manolete, que fais-tu là ?
Le petit sursaute.
— Je regarde les taureaux !
Le parent est surpris par le ton passionné.
— Tu aimes tant ces bêtes ?
— Oui, dit Manolete, dans un souffle qui en dit long sur sa pensée.
Camora garde un moment le silence, puis dit.
— Tu voudrais toréer un jour ?
C’est au tour du petit de le regarder avec surprise.
— Oui, dit-il.
— Je pourrais t’aider…
Manolete se retourne d’un bloc.
— C’est vrai ?
— Oui, mais il faudrait que tu grossisses un peu, que tu aies des muscles, autrement tu te ferais renverser par la première des bêtes !
Mais il sait, Camora, qu’il n’est pas nécessaire d’être fort et d’avoir des muscles pour pratiquer la tauromachie : ce qui compte avant tout, c’est l’amour de la chose, puis viennent le courage et la volonté. Or, le petit, en dépit de son jeune âge, en dépit aussi de sa chétivité possède ces qualités. Cela se sent dans ses propos mais surtout dans son regard. De grands yeux noirs où se lit habituellement la tristesse mais qui s’enflamment dès qu’il s’agit de tauromachie.
— Je vais t’apprendre ! dit Camora.
— C’est vrai ? fait Manolete, maintenant ?
— Oui, je pense que si on doit se destiner à la tauromachie, il faut le faire tôt…
Il ajoute aussitôt, comme pour tempérer l’enthousiasme du jeune garçon.
— Mais je t’avertis, il va falloir travailler dur !
Manolete hoche la tête.
— Je ferai tout ce que tu diras !
— Bien entendu, tu seras d’abord novillero !
— J’accepte tout !
— Ce sera pénible, fatiguant et… dangereux ! Et ce ne sera pas payé, bien sûr !
— J’accepte tout, je te dis !
— Alors, je te prends ! (A suivre…)

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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