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39.Les preuves de l’amour (39e partie) Par K. Yerbi

18 juillet 2011

1.Extraits

Ainsi va la vie
Les preuves de l’amour (39e partie)
Par K. Yerbi

Résumé de la 38e partie : Mounir traverse parfois des moments de doute… Mais il continue à aimer Wissam et à lui rester fidèle, il refuse de se marier…

Il s’est débarrassé de Wissam, en la confiant, pour son stage, à un collègue. Il travaille à un dossier quand il reçoit un coup de fil. C’est le collègue d’un hôpital voisin qui l’appelle.
— Docteur Mounir, il y a une femme qui a demandé tout à l’heure après vous…
— Une femme ?
— Oui, elle semblait malade et je lui ai demandé de passer en consultation mais elle a exigé de vous voir…
— Et que lui avez-vous répondu ?
— Que vous travailliez dans un autre hôpital !
— Eh bien si elle veut me voir, qu’elle vienne cette après-midi, à quatorze heures, je verrai ce que je pourrai faire pour elle ; mais si c’est pour une prise en charge, à l’étranger, il faut lui dire tout de suite que ce n’est pas de mon ressort, et que je ne connais aucun membre de la commission !
— Je ne pense pas qu’il s’agisse de cela !
Il raccroche. C’est alors qu’il se dit qu’il a oublié de demander le nom de cette femme – si toutefois elle l’a donné.
C’est peut-être un ami ou un parent qui la lui recommande.
Il oublie cette femme qui veut le voir et se remet à son dossier. A midi, alors qu’il s’apprête à aller déjeuner, il tombe nez à nez sur Amal. Décidément, pense-t-il, cette fille est une vraie colle !
— J’allais manger, dit-elle.
— Moi aussi, dit-il.
Et il n’a pas le choix, il l’invite. La jeune femme est aux anges : c’est la première fois qu’il l’invite et elle croit – à tort, bien sûr – que c’est, de sa part, une marque d’intérêt. Elle va beaucoup parler, durant le déjeuner, et c’est seulement par politesse qu’il fait semblant de l’écouter : sa pensée est ailleurs.
— Maman ne désespère pas de te voir à la maison, dit la jeune femme, dans un élan de tendresse.
— Un jour, dit-il vaguement.
— Mon père aussi t’apprécie.
— C’est réciproque, dit-il.
— Tu sais, continue la jeune femme, il se plaint tout le temps de douleurs à la poitrine…
— Il faudra l’emmener en consultation !
— ça lui fera plaisir que ce soit toi qui l’examines !
Il sourit, ne trouvant rien d’autre à dire. Il finit par se lever.
— Tu reprends le travail tout de suite ? demande Amal.
Il regarde sa montre.
— Oui, je viens de me rappeler que j’ai une malade à voir… Dans un quart d’heure ! J’ai juste le temps de rejoindre l’hôpital et d’enfiler ma blouse !
Il règle l’addition et ils sortent.
— Eh bien, dit-il, à plus tard.
Une façon polie de la renvoyer ! (A suivre…)

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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