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04. Les trois soeurs et Itrinoubé (4e partie et fin)

18 juillet 2011

1.Contes

Au coin de la cheminée
Les trois soeurs et Itrinoubé (4e partie et fin)

Résumé de la 3e partie : Ifara, après avoir tué Itrinoubé, demande au corbeau de l’emmener au puits de son père, ce dernier refuse. Le milan va-t-il accepter de le faire ?…

Non, dit le milan, je ne t’emporterai pas. Tu n’aurais pas dû raconter que je mangeais des rats morts.
La pauvre Ifara regrettait bien d’avoir été si bavarde, et elle pleurait amèrement, quand elle aperçut un joli pigeon bleu qui roucoulait : «reou, reou, reou» et elle lui chanta :
«Joli pigeon, joli pigeon,
Je lisserai tes plumes bleues,
Si tu veux m’emporter avec toi,
Vers le puits de mon père.»
Reou ! reou! reou ! Viens, jeune fille, roucoule le pigeon bleu. J’aime à prendre pitié de ceux qui souffrent.
Et il l’emporta vers le puits de son père et la posa sur un arbre, juste au-dessus de la source. Elle n’y était pas depuis longtemps quand leur petite esclave noire vint puiser de l’eau, et, en se penchant, elle vit comme dans un miroir le visage d’Ifara dans le puits, et elle crut voir sa propre figure.
— Vraiment ! pensa l’esclave, je suis bien trop jolie pour porter cette vilaine cruche !
Et elle jeta la cruche par terre et la brisa, pendant qu’Ifara criait :
— Mon père et ma mère dépensent-ils leur argent à acheter des cruches pour que tu les casses ? L’esclave regarda partout autour d’elle, mais ne vit personne et retourna à la maison. Le lendemain matin, elle revint avec une autre cruche et, voyant la figure d’Ifara dans l’eau, elle cria :
— Non, jamais plus je ne porterai de cruche ; je suis bien trop jolie ! et elle cassa encore sa cruche.
Mais Ifara chanta de nouveau.
— Mon père et ma mère dépensent-ils leur argent à acheter des cruches pour que tu les casses ?
L’esclave regarda de tous les côtés, et, ne voyant personne, elle courut à la maison, et raconta qu’il y avait dans le puits quelqu’un qui parlait avec la voix d’Ifara.
Le père et la mère coururent, et quand Ifara les vit elle descendit de l’arbre, et ils pleurèrent de joie de se retrouver. Les parents d’Ifara furent fâchés contre leurs deux aînées qu’ils chassèrent de la maison et vécurent heureux avec Ifara.

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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