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67.Si l’Algérie m’était contée (67e partie) Par K. Noubi

8 juillet 2011

1.Extraits, K. Noubi

Une ville, une histoire
Si l’Algérie m’était contée (67e partie)
Par K. Noubi

Résumé de la 66e partie ; En ville, on attend les marchands d’eau partis chercher de l’eau dans le désert. Le temps passe et ils ne reviennent pas.

La nuit tombe et les marchands ne sont toujours pas revenus. Leurs familles commencent à s’inquiéter sérieusement et à envisager le pire. On se consulte et on décide, dès le lever du jour, si les marchands ne sont pas revenus entre-temps, de dépêcher des éclaireurs à leur recherche…
Comme, le lendemain, les marchands ne sont toujours pas de retour, on envoie des jeunes hommes à leur recherche. Mais ces jeunes, eux aussi, ne reviennent pas. Cette fois-ci, l’inquiétude gagne toute la ville. C’est maintenant plusieurs personnes qui ont disparu, sans que l’on sache où elles sont passées. Et surtout on ne sait qui incriminer.
— envoyons encore quelques personnes !
— Mais si elles disparaissent encore ?
— elles se tiendront à distance du puits. Elles se montreront prudentes.
Il est difficile de trouver des volontaires mais l’assemblée insiste et deux jeunes hommes se présentent.
— Nous irons, disent-ils.
Ils partent, donc, avec la recommandation de se montrer très prudents.
Quelques instants après, les deux garçons arrivent près du puits.
— tout paraît normal, dit l’un d’eux, on peut approcher !
— non, restons cachés derrière cette petite dune. Si rien ne se produit, nous pourrons alors sortir de notre cachette.
— tu as vu les objets éparpillés autour de la margelle du puits ?
— On dirait des outres.
— Les outres des marchands ?
— oui, je crois que ce sont leurs outres.
Le compagnon du jeune homme s’interroge :
— Mais où sont passés les marchands ?
— je ne sais pas !
— Peut-être ne sont-ils pas loin d’ici.
Il veut sortir de sa cachette.
— attends…
— il n’y a personne !
— c’est quand même bizarre que les outres soient là et pas les marchands !
— ils seraient partis et auraient laissé ici leurs outres ? Tu as raison, Ce n’est pas raisonnable !
— Peut-être qu’ils sont tombés dans le puits !
— tous tombés dans le puits ? Il aurait fallu que quelqu’un les y précipite !
Le jeune homme sort de sa cachette.
— Je vais voir ce qui se passe !
— c’est imprudent de sortir !
— nous sommes là pour remplir une mission ! Nous devons savoir ce qui s’est passé, et ce n’est pas en restant cachés que nous le saurons ! (A suivre…)

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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