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57.Si l’Algérie m’était contée (57e partie) Par K. Noubi

8 juillet 2011

1.Extraits, K. Noubi

Une ville, une histoire
Si l’Algérie m’était contée (57e partie)
Par K. Noubi

Résumé de la 56e partie : Tandis que le prince Ali est enfermé dans un coffre, son Ami Hsen et le voleur tentent de retrouver la fille aux cheveux d’or, mais ils échouent.

Cette fois-ci, le voleur a décidé d’agir seul. Il laisse Hsen dans la chambre louée, avec le prince, toujours enfermé dans le coffre, et se rend en ville.
Pour ne pas éveiller les soupçons, il ne demande pas, cette fois-ci, où réside la jeune fille. Il repère une misérable boutique, s’assure qu’elle n’est pas fréquentée et entre.
— Le salut soit sur toi, dit-il.
Le marchand répond.
— Et sur toi également.
Le voleur achète quelque chose, puis dit :
— Je suis étranger, je m’ennuie dans cette ville, puis-je faire la conversation avec toi ?
Le marchand sourit.
— Tu peux passer toute la journée si tu veux, il ne vient personne dans ma boutique !
Il étend une natte sur le sol et l’invite à s’asseoir. Le voleur va demeurer toute la journée avec le marchand. Ils vont discuter de tout et de rien, et, au moment de partir, le voleur lui glisse la bourse, avec les dix pièces d’or, sous la natte.
— Je m’en vais, dit-il, si cela ne te dérange pas, je reviendrai demain !
— Reviens autant que tu voudras, ma boutique est toujours vide !
Au moment de fermer sa boutique, le marchand enlève sa natte et découvre la bourse, avec les dix pièces d’or.
— C’est certainement l’homme qui les a perdues !
Il rentre chez lui et raconte tout à sa femme.
— Dix pièces d’or ! c’est plus que tu ne peux gagner en une année !
Elle compte les pièces et les recompte.
— Une vraie fortune !
L’homme lui dit doucement.
— Cet argent n’est pas à nous !
Elle s’écrie :
— Tu ne vas pas le lui rendre !
— Je te dis que cet argent ne nous appartient pas ! demain, quand il reviendra je vais le lui rendre.
— Rendre une somme pareille !
— Je viens de te dire que cet argent ne nous appartient pas, femme, ce serait malhonnête de ma part de le prendre !
— Peut-être qu’il a voulu t’en faire cadeau !
— Alors, il doit me le dire.
— Et s’il veut se montrer discret ?
— Je ne sais que penser !
— Ecoute, demain, s’il revient dans ta boutique, ne lui dis rien. S’il a perdu cette somme, il ne manquera pas de te la réclamer. Alors tu pourras lui dire que tu l’as trouvée sous ta natte !
L’homme réfléchit.
— Tu as peut-être raison ! (A suivre…)

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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