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108.Les criminels à travers l’histoire (108e partie) Par K. Noubi

8 juillet 2011

1.Extraits, K. Noubi

Cela s’est passe un jour/ Aventures, drames et passions celebres
Les criminels à travers l’histoire (108e partie)
Par K. Noubi

Résumé de la 107e partie : Janet Armstrong vient de perdre son bébé, mort mystérieusement, mais elle ne semble éprouver ni peine ni émotion.

Le docteur connaît bien le milieu des Armstrong. Il sait que ces familles d’origine modeste accordent peu d’importance à leurs enfants et que la mort de l’un d’eux n’est pas enregistrée comme une grande perte. Mais l’indifférence de cette femme le scandalise. Peu après, John Armstrong revient.
— votre fils est mort, dit-il.
— j’ai pourtant fait vite…
Le médecin lui pose la même question qu’à sa femme.
— voyons, vous avez fait six miles pour rejoindre l’hôpital et me contacter.
— nous n’avons pas de téléphone à la maison !
— mais il y a des cabines dans le quartier.
— je croyais que de l’hôpital, c’était mieux !
Le médecin, surpris par tant de naïveté, préfère ne pas faire de commentaire. Il s’apprête à partir. Armstrong lui demande.
— vous ne nous délivrez pas de permis d’inhumer ?
— non, dit le médecin.
Non seulement, il ne délivre pas le permis, mais il court avertir le coroner.
«la mort de cet enfant m’a paru suspecte !»
Un peu plus tard, le coroner de Gosport envoie ses deux assistants pour inspecter le logement des Armstrong et se saisir de tout objet qui leur paraîtrait suspect.
Les deux hommes sont mal accueillis par le couple.
— nous devons voir l’enfant !
— vous nous dérangez !
— ordre du coroner !
— vous ne voyez pas que nous sommes en deuil ? dit John.
— il est mort, dit Janet, à quoi bon le voir maintenant ?
Mais ils insistent. Ils se rendent dans la chambre. Le biberon de l’enfant est encore sur la table de nuit.
— on le saisit !
Ils saisissent aussi l’oreiller sur lequel l’enfant a vomi. Un peu plus tard, ils font enlever le corps, au milieu de l’hostilité de la mère.
— vous n’avez pas le droit !
Le père, lui, est gêné.
— pourquoi prend-on le corps de notre fils ?
— on l’emmène à l’hôpital.
— mais pourquoi ?
— il va être autopsié !
— mais il est mort de mort naturelle !
— C’est l’autopsie qui le déterminera !
En sortant, dans la cour de la maison, les deux assistants remarquent la présence d’un mûrier. (A suivre…)

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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