Cela s’est passe un jour/ Aventures, drames et passions celebres
Les criminels à travers l’histoire (107e partie)
Par K. Noubi
Résumé de la 106e partie : Le docteur Johnson est appelé au chevet du petit Terence Armstrong. Il constate tout de suite que l’enfant est mort dans son landau.
Le médecin, outré par l’indifférence de la mère, se met à l’interroger.
— que s’est-il passé ?
— il s’est senti mal.
Elle n’a pas envie d’en dire plus, mais le médecin insiste.
— il a été déjà malade, la nuit dernière ?
— oui, votre collègue est venu le voir, il l’a trouvé rétabli !
— alors que s’est-il passé ?
— dans la soirée, Terence et sa sœur se sont trouvés mal…
— ont-ils mangé quelque chose de particulier ?
— non !
Le médecin doit insister.
— dites-moi ce qu’ils ont mangé !
— du lait et des biscottes.
— que s’est-il passé alors ?
— ils ont vomi.
— vous n’avez rien fait ?
— non !
— c’est à ce moment-là qu’il aurait fallu appeler le médecin !
Elle hausse les épaules.
— quand leur père est rentré à sept heures, ils allaient mieux. Ils ont même joué. Alors, il n’y avait pas de quoi s’inquiéter !
Le médecin ne comprend pas l’indifférence de cette femme.
— que s’est-il passé par la suite.
— tout s’est bien passé dans la matinée.
A midi, j’ai jeté un coup d’œil sur le landau de Terence. C’est alors que j’ai remarqué qu’il respirait difficilement. Il haletait… j’ai touché son corps, il était froid.
— qu’avez-vous fait ?
— j’ai appelé John et je lui ai dit que le petit était mal.
— qu’a-t-il fait ?
— il lui a mis le doigt dans la bouche pour le faire vomir.
Mais il n’y a pas réussi ! Il a voulu le sortir de sa torpeur. En vain.
— c’est seulement à ce moment-là que vous avez pensé à appeler un médecin.
— oui !
Le médecin revient à ce coup de téléphone qu’il a reçu.
— je ne comprends pas pourquoi votre mari est allé jusqu’ à l’hôpital pour m’appeler.
— je ne sais pas !
— il a fait six miles à bicyclette alors qu’il aurait pu m’appeler d’une cabine téléphonique. Il y en a dans le quartier !
Janet répond :
— je ne sais pas ! (A suivre…)
8 juillet 2011
1.Extraits, K. Noubi