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68.Si l’Algérie m’était contée (68e partie) Par K. Noubi

7 juillet 2011

1.Contes, K. Noubi

Une ville, une histoire
Si l’Algérie m’était contée (68e partie)
Par K. Noubi

Résumé de la 67e partie : Le prince, à la recherche de la belle Loundja, s’engage dans la forêt des ogres où il en rencontre un ogre qui l’emmène chez lui.

Le prince, impressionné par la taille et la force de l’homme, le suit timidement. En cours de route, l’ogre lui demande.
— Qui es-tu ?
Le prince répond, intimidé.
— Je suis le prince fils de tel roi
— Et que viens-tu faire ici ?
Le prince hésite à lui dire l’objet de sa visite.
— Je me suis égaré, en rentrant d’un long voyage….
L’ogre le regarde, en se léchant les babines.
— Alors, tu ne dois pas être seul…
— Oui, j’étais avec des soldats, mais je me suis perdu…ils ont dû rentrer sans moi…
L’ogre ricane.
— Tu n’as rien à craindre avec moi !
Le prince demande alors.
— Qui es-tu, mon seigneur ?
L’ogre éclate de rire.
— Tu m’appelles mon seigneur !
Il le regarde de nouveau et roule des yeux.
— Je suis un ogre !
— N’aie crainte ! Je ne te ferai pas de mal… Et puis, tu ne peux aller nulle part, à moins que tu ne rencontres d’autres ogres qui, eux, te mangeront !
Il roule encore des yeux.
— Tu ne veux pas tomber entre les mains d’autres ogres, n’est-ce pas ?
Le prince répond, effrayé :
— Non, mon seigneur !
L’ogre a un mauvais sourire.
— Parfait ! Avec moi, tu seras en sécurité ! Tu verras, ma femme t’accueillera avec plaisir… Elle aime les jeunes humains !
Le prince se met à trembler. L’ogre le remarque.
— Ne t’inquiète pas, quand je dis qu’elle aime les jeunes humains, je veux dire qu’elle sait les accueillir !
Il se met de nouveau à ricaner.
— Et puis, il y a ma fille ! Halala, ma fille, elle est très différente de nous, mais il faut aussi dire qu’elle est très belle !
Le prince le regarde.
— Ah, oui, reprend l’ogre, Loundja est la fille la plus belle qui soit !
Le prince soupire.
— Oui mon seigneur, je le
sais !
— Ah bon, même chez vous les humains, vous connaissez la beauté de ma fille ?
— Oui, mon seigneur ! (A suivre…)

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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