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42.La mystérieuse affaire de Styles (42e partie)

7 juillet 2011

1.Extraits

Suspense
La mystérieuse affaire de Styles (42e partie)

Résumé de la 41e partie : Miss Howard dit à Poirot combien elle était dévouée à Emily Inglethorp…

Elle disait que j’étais sottement orgueilleuse. Elle se trompait, mais je ne pouvais pas lui expliquer. En tout cas, je conservai ma dignité. Et de toute la bande, je fus la seule qui pouvait se permettre de l’aimer. Je veillais sur elle. Je la protégeais contre toutes les autres. Mais voilà qu’arrive un vaurien flatteur et mielleux, et pouf ! toutes mes années de dévouement ne comptent pour rien !
Poirot hocha la tête d’un air de profonde sympathie.
— Je comprends, mademoiselle. Je comprends tout ce que vous ressentez. Vous croyez que nous manquons de zèle et d’énergie, mais vous vous trompez.
A ce moment, John entrebâilla la porte et passa la tête. Il nous demanda de monter dans la chambre de Mrs Inglethorp, car Mr Wells et lui avaient terminé l’inspection du secrétaire placé dans le boudoir. Comme nous montions l’escalier, John jeta un regard en arrière vers la porte de la salle à manger et me glissa en confidence.
— Dites donc, qu’est-ce qui arrivera quand ces deux vont se rencontrer ?
Je secouai la tête.
— J’ai dit à Mary d’essayer, autant que possible, de les tenir séparés.
— Mais réussira-t-elle ?
— Dieu le sait ! En tout cas, Inglethorp lui-même ne doit pas être très désireux de rencontrer Evie… C’est vous qui avez les clefs, n’est-ce pas, Poirot ? demandai-je en parvenant à la porte verrouillée.
John prit les clefs que lui tendait Poirot, et nous pénétrâmes dans la chambre. L’avoué alla tout droit au secrétaire, et John le suivit.
— Ma mère tenait tous ses papiers les plus importants dans cette mallette, dit-il.
Poirot tira de sa poche un trousseau de petites clefs.
— Permettez. Je l’avais fermée à clef ce matin, pour plus de précaution.
- Mais elle n’est plus fermée maintenant !
— Impossible !
— Voyez plutôt !
Et, tout en parlant, John souleva le couvercle.
— Mille tonnerres ! s’écria Poirot, ahuri. Et cependant, j’ai les deux clefs dans ma poche !
Il se jeta sur la mallette.
Tout à coup, il se raidit.
— En voilà une affaire. Cette serrure a été forcée.
— Comment ?
Poirot reposa la mallette.
— Mais qui l’a forcée ? Pourquoi ? Et quand cela ?
La porte aussi était fermée à clef.
Toutes ces exclamations nous échappèrent tour à tour, s’entrechoquant.
Poirot répondit catégoriquement, presque machinalement :
— Qui ? Voilà la question. Pourquoi ? Ah ! si seulement je le savais ! Quand ? Depuis mon départ d’ici, il y a à, peine une heure. Pour la porte, c’est une serrure très ordinaire et sans doute la clef d’une porte quelconque du corridor l’ouvrirait-elle sans difficulté. (A suivre…)

D’après Agatha Christie

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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