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66.Si l’Algérie m’était contée (66e partie) Par K. Noubi

5 juillet 2011

1.Extraits, K. Noubi

Une ville, une histoire
Si l’Algérie m’était contée (66e partie)
Par K. Noubi

Résumé de la 65e partie : La servante, sur le conseil de Settoute, la vieille sorcière, indique au prince une jeune fille réputée pour sa beauté…

Le lendemain, le roi rend visite à son fils.
— Alors, mon fils, as-tu choisi, parmi les jeunes filles que je t’ai présentées, celle qui deviendra ton épouse.
Le prince baisse la tête. Le roi est surpris par cette attitude.
— Que se passe-t-il, tu n’as pas fait ton choix ?
Le prince garde le silence. Le roi s’emporte.
— Tu ne dis rien ? Aucune des filles que tu as vues ne t’a plu. Tu ne veux donc pas te marier ?
Le prince lève les yeux.
— Si, majesté !
Cette réponse étonne le roi.
— Alors, pourquoi refuses-tu de faire un choix ?
C’est alors qu’il comprend.
— Ah, je vois ! Tu veux une fille qui ne t’a pas été présentée ?
Le prince garde le silence. Le roi sourit.
— Qu’à cela ne tienne ! Dis-moi vite de qui il s’agit et je demanderai sa main pour toi ! Aucune fille ne refuserait d’épouser le prince de ce royaume !
Le prince parle enfin.
— Je veux épouser Loundja !
Le roi est comme foudroyé.
— Loundja ? Tu as bien dit Loundja ?
— Oui, mon père !
Le roi s’écrie :
— Malheureux, tu ne sais pas ce que tu dis !
C’est autour du prince de s’étonner.
— Mon père, est-ce de la folie de dire que je veux épouser cette jeune fille ? redoutes-tu qu’elle oppose une refus à ta demande ? Tu viens pourtant de me dire que les jeunes filles seraient honorées de m’épouser…
— Oui, c’est vrai, mais pas Loundja !
La curiosité du prince est attisée.
— Pourquoi donc, mon père ?
— Parce que Loundja est la fille de l’ogre et de l’ogresse !
Elle vit dans la discrétion la plus complète, le prince qui ne sait pas ce que c’est qu’un ogre et une ogresse, demande :
— Qu’importe si cette fille est la plus belle qui soit !
Le roi répond :
— Ses parents mangent les hommes !
Mais cela ne dérange pas le prince.
— C’est elle que je veux épouser, pas ses parents !
Mais le roi est catégorique.
— Je ne peux te laisser aller droit vers la mort ! (A suivre…)

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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