Cela s’est passe un jour/ Aventures, drames et passions celebres
Les criminels à travers l’histoire (118e partie)
Par K. Noubi
Résumé de la 117e partie : Le shérif de West Shelby recrute un détective pour enquêter sur le meurtre du fermier Phelps et de sa gouvernante.
Du premier coup d’œil, le détective Newton découvre que Stielow est un benêt. Son beau-frère est encore plus bête que lui. Il se frotte les mains : il a découvert ses deux coupables !
Stielow est pressé de questions mais il n’avoue rien : c’est un homme paisible, il n’a jamais fait de mal à personne !
Green, en revanche, ne tarde pas à faire des révélations.
— Toi ou Stielow, reconnaissez-vous que vous avez des armes à feu ! Des armes qui vous ont servi à tuer votre patron !
Green, épouvanté.
— Je ne possède pas d’armes, je n’ai tué personne !
— Mais Stielow, lui, en possède ?
Green garde le silence.
— Parle !
Et Green parle : Stielow aime les armes à feu. Il possède un revolver, une carabine et un fusil.
— Pourtant vous avez dit au coroner que vous ne possédiez pas d’armes à feu !
— C’est Stielow…
— Et où sont ces armes ? demande sévèrement Stielow
— Mon beau-frère me les a données pour les cacher !
Les armes existent effectivement et Green les remet. Et de plus, elles sont toutes de calibre 22 ! Pour Newton, il n’y a pas de doute : Green et Stielow ont tué leur patron pour le voler !
Stielow est emmené à la prison d’Albion où il est soumis à un interrogatoire sans fin.
«C’est vrai, je possède des armes… Si je les ai cachées, c’est parce que j’avais peur qu’on me soupçonne ! Mais je n’ai pas tué M. Charles…»
Les policiers se relaient pour l’interroger : on ne veut lui laisser aucun répit. On ne lui donne pas à manger, on l’empêche de dormir.
Newton, qui veut des aveux, tente de le séduire.
— Si tu avoues, on te pardonnera et tu seras même nommé shérif !
Les nerfs de Stielow finissent par craquer.
— Oui, j’ai tué M. Charles !
— La gouvernante aussi !
— Oui…
— Green t’a aidé ?
— Oui… mais j’ai faim, j’ai envie de dormir…
Newton
triomphe : il a enfin obtenu des aveux, il va recevoir sa prime !
C’est le détective qui rédige la déclaration de Stielow. Avec son beau-frère, il voulait cambrioler son patron. Ils se sont rendus chez lui durant la nuit et ont frappé à la porte. Il les a reconnus et leur a ouvert. Ils ont alors tiré sur lui. Ils sont montés dans sa chambre, ils ont ouvert le coffre et pris le contenu. C’est alors que la gouvernante a fait irruption dans la chambre. Elle a compris ce qui se passait et elle est sortie pour appeler de l’aide. Les deux hommes l’ont poursuivie et tuée.
Signalons que Stielow n’a pas signé cette déclaration. (A suivre…)
2 juillet 2011
1.Extraits, K. Noubi