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77.Si l’Algérie m’était contée (77e partie) Par K. Noubi

1 juillet 2011

1.Extraits, K. Noubi

Une ville, une histoire
Si l’Algérie m’était contée (77e partie)
Par K. Noubi

Résumé de la 76e partie : Un jour, on apprend l’arrivée, au village, d’un sorcier. On dit à Aïcha qu’il peut faire revenir l’homme qu’elle aime.

Elle se renseigne et on lui indique où habite l’étranger. Un soir, elle se rend dans la cabane. Elle frappe à la porte. Le sorcier regarde par la fenêtre et aperçoit une femme très mal habillée, les cheveux en désordre.
—Que veux-tu ? demande-t-il hostile.
—Ouvre, c’est moi, Aïcha Tabehloult !
Il crie :
— Tu n’as rien à faire ici, va-t-en !
Elle se met à tambouriner sur la porte.
— Ouvre, ouvre !
Lassé, il finit par ouvrir. Elle se précipite dans la cabane et lui raconte sa peine.
—Tout le monde se moque de moi, je suis malheureuse loin de mon homme !
Le sorcier l’écoute. Il n’a pas pitié de cette femme mais son insistance à entrer chez lui l’a irrité et il s’est mis à la mépriser.
— On dit que tu es sorcier, dit Aïcha.
Le sorcier a aussi compris que cette femme est idiote.
—Je viens de l’ouest, dit-il, et, effectivement, je suis sorcier.
— Sorcier ! Qu’est-ce que cela veut dire ?
— Cela veut dire que je réalise des prodiges !
Aïcha s’enthousiasme.
— C’est vrai, cela ?
Le sorcier sourit, découvrant des dents cariées.
— Disons que je suis en mesure de réaliser certains phénomènes étonnants.
Aïcha, oubliant l’objet de sa visite, s’écrie :
— Tu peux, maintenant, faire apparaître, là, sous mes yeux, un grand plat, plein de couscous et de viande ?
— Oui, dit le sorcier
Il claque des doigts et aussitôt apparaît un grand plat plein à ras bord de couscous, avec des morceaux de viande.
— Tu l’as fait ! s’exclame Aïcha
Elle s’approche du plat, l’eau à la bouche. Le sorcier lève ses doigts crochus, fait un geste, en prononçant des paroles mystérieuses. Aussitôt, une sorte de serpent à sept têtes, crachant du feu, apparaît au milieu de la pièce. Il souffle fort, comme un soufflet de forge et on a l’impression qu’un feu est allumé dans sa maison.
— Attention ! crie le sorcier
Aïcha tombe face contre terre en se cachant le visage pour fuir la vision d’épouvante.
— Fais disparaître ce monstre ! supplie-t-elle.
Le sorcier claque des doigts. Le souffle et la sensation de chaleur ont disparu mais Aïcha se cache toujours le visage.
— Le monstre a disparu, dit le sorcier, tu peux relever la tête !
Aïcha qui ne se cache plus le visage, découvre que le monstre a bien disparu ! (A suivre…)

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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