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63.Si l’Algérie m’était contée (63e partie) Par K. Noubi

1 juillet 2011

1.Extraits, K. Noubi

Une ville, une histoire
Si l’Algérie m’était contée (63e partie)
Par K. Noubi

Résumé de la 62e partie : On a oublié d’inviter Settoute, la vieille sorcière, à la naissance du fils, si attendu, du roi. Elle arrive et maudit l’enfant.

Le roi est très secoué par la malédiction. Le responsable de son armée s’approche de lui.
—Majesté, nous allons la prendre et la faire fouetter
— Non, non, dit le roi, laissons-la !
Il ne veut pas gâcher la joie de cette journée. Mais hélas, les difficultés vont bientôt commencer. La reine, à qui on a parlé de la malédiction de la sorcière, est affligée. Comme elle était déjà malade, sa situation s’aggrave. Le roi est à son chevet.
— Je vais appeler tous les médecins !
La reine répond.
— Non, mon ami, mon heure est venue.
Le roi s’écrie :
— Quoi, tu ne vas pas mourir !
Et la reine lui parle enfin de son terrible engagement.
— Voilà, mon ami, en demandant à Dieu de m’accorder un enfant, je me suis engagée pour cela à mourir !
Le roi est surpris.
— Pourquoi as-tu pris cet engagement ?
— Puisque tu refusais de prendre une autre épouse, je voulais te donner un fils !
Le roi s’écrie :
— Ta vie m’est aussi précieuse que l’enfant !
La reine fait ses dernières recommandations.
— Mon ami, protège notre enfant !
Elle meurt peu-après. Le roi est affligé, mais en même temps heureux, car il a, enfin, un fils qui héritera plus tard de son royaume.
— Mon fils, dit-il, est précieux à mes yeux. Je donnerai ma vie pour lui !
Comme il n’oublie pas la malédiction de Settoute, il décide, pour le protéger, de lui faire bâtir un palais qu’il fait garder par des soldats, spécialement détachés. Seule une esclave lui apporte ses repas.
L’enfant grandit. Bientôt c’est un bel adolescent, mais il ne connaît rien des gens, à part ceux qui le côtoient. Or, son père qui a jugé que la malédiction de la sorcière est maintenant passée, veut l’introduire dans le monde. Ils invitent des jeunes hommes à entrer dans le palais et le jeune prince est émerveillé par tout ce qu’il apprend.
Quelque temps après, le roi qui pense que l’instruction de son fils est achevée, veut le marier. Il lui dit.
— Mon fils, tu es maintenant arrivé à l’âge de prendre une épouse pour perpétuer notre dynastie.
Le prince répond docilement.
— Mon père, je ferai ce que tu demanderas !
Le roi est très content.
— Parfait, je vais convoquer les plus belles filles et tu n’auras qu’à faire ton choix !
Des crieurs publics passent dans le royaume convoquant les filles en âge de se marier à se rendre au palais… (A suivre…)

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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