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Si l’Algérie m’était contée(61e partie) Par K. Noubi

29 juin 2011

1.Extraits, K. Noubi

Une ville, une histoire
Si l’Algérie m’était contée(61e partie)
Par K. Noubi

Prières :Le roi, tout à son bonheur, multiplie les offrandes et promet, à la naissance de l’enfant, de faire une grande fête.

Il y a de cela, longtemps, vivait, un roi et une reine. Ils étaient bons et gouvernaient leur peuple avec justice. Aussi étaient-ils aimés et, dans tout le royaume, on chantait ses louanges. Mais il manquait quelque chose au bonheur de ce couple royal : il n’avait pas d’enfant. Les médecins les plus compétents ont ausculté la reine mais tous les remèdes prescrits s’avèrent inefficaces. Alors, la reine, la mort dans l’âme, dit au roi :
— Mon ami, il est écrit que je ne te donnerai jamais d’héritiers.
le roi lui répond doucement.
— Mon amie, il ne faut pas désespérer !
La reine secoue la tête.
— Hélas, tous les médecins ont tout essayé !
— Il nous reste la prière !
— Je prie tout le temps !
— Je vais faire encore des offrandes…
— Cela ne servira à rien !
Le roi se tut. Ce que sa femme dit est vrai : en effet, il n’y a plus rien à espérer… Alors, la reine reprend :
— Alors, tu devrais prendre une autre épouse !
Le roi secoue aussitôt la tête.
— Non, non…
La reine veut parler. Il l’arrête.
— Ne dis plus rien !
Et il ajoute.
— Invoque encore Dieu, il ne saura rester sourd à tes prières !
Alors, la reine se met à prier Dieu.
— Mon Dieu, donne-moi un fils, même si pour cela je devais mourir juste après l’avoir mis au monde !
Quelque temps après, la reine tombe enceinte. Le roi est fou de joie.
— Tu vois, il ne fallait pas désespérer !
La reine sourit.
— Oui, Dieu a entendu ma prière !
Mais elle se rappelle sa terrible demande. Le roi, lui, tout à son bonheur, multiplie les offrande et il promet, à la naissance de l’enfant, de faire une grande fête.
— J’organiserai un grand banquet et tous mes sujets y seront conviés !
— Oui, dit la reine.
Le roi remarque son manque d’enthousiasme.
— Que se passe-t-il ? Tu ne partages pas ma joie ?
— Non, non…
— Alors, pourquoi ne le manifestes-tu pas ?
— Je suis fatiguée…
Alors, le roi s’écrie :
— Ma chère épouse, tu dois te ménager ! (A suivre…)

K. N

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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