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55.Les pendules (55e partie)

26 juin 2011

1.Extraits

Suspense
Les pendules (55e partie)

Résumé de la 54e partie : L’inspecteur téléphone à Colin qui lui apprend qu’il a déjeuné avec Sheila à 13h…

Du regard, Hardcastle parcourait ses notes : c’est entre midi et demi et 13 heures qu’on avait assassiné Edna Brent.
— Notre menu t’intéresse ? fit Colin acerbe.
— Te fatigue pas. Je voulais l’heure exacte, c’est tout, pour mon rapport.
— Ah ! bien. Si nous en sommes là…
Silence. Puis, conciliant, Hardcastle proposa :
— Si tu n’as rien de mieux à faire, ce soir…
— Je pars, l’interrompit Colin. J’étais en train de boucler ma valise. En rentrant ici, j’ai trouvé un message. Je dois filer à l’étranger.
— Et tu reviens quand ?
— D’ici une semaine – plus longtemps peut-être – ou jamais.
— Quelle tuile pour toi, est-ce que je me trompe ?
— Sait-on jamais, philosopha Colin en raccrochant.
Hardcastle arriva au 19 juste au moment où miss Pebmarsh allait sortir.
— Vous êtes au courant ? dit-il.
— De quoi donc ?
— Je pensais qu’on vous avait prévenue. On a assassiné une jeune fille dans la cabine téléphonique du coin de la rue.
— Assassinée ? Mais quand donc ?
— Il y a deux heures et demie environ.
— Personne ne m’en a soufflé mot. Personne, dit miss Pebmarsh d’une voix acrimonieuse, comme si elle prenait soudain cruellement conscience de son infirmité. Une jeune fille assassinée. Et qui ça ?
— Edna Brent, une employée de l’agence Cavendish.
— Encore quelqu’un de là-bas. Mais l’avait-on convoquée comme l’autre, cette Sheila Webb ?
— Pas à ma connaissance. Elle ne serait pas venue vous rendre visite par
hasard ?
— A moi ? Non, certes pas.
— Vous étiez chez vous à cette heure-là ?
— Peut-être. Quelle heure disiez-vous ?
— Vers les midi et demi.
— Oui, acquiesça miss Pebmarsh, oui, je devais être rentrée.
— Après l’instruction, où êtes-vous allée ?
— Droit à la maison. (Elle se tut, puis elle ajouta) Qu’est-ce qui vous fait penser que cette fille aurait pu désirer me voir ?
— N’était-elle pas au tribunal, ce matin ? Elle vous y a aperçue. Pour qu’elle vienne à Wilbraham Crescent, il devait y avoir une raison.
— Mais pourquoi chez moi, seulement pour m’avoir entrevue au prétoire !
— Eh bien !… (L’inspecteur eut un sou-rire affable, puis, vite, se rendant compte qu’elle ne pouvait l’apprécier, essaya de l’exprimer par son intonation.) Eh bien ! sait-on jamais avec ces jeunes personnes. Peut-être voulait-elle tout simplement un autographe.
— Un autographe, fit miss Pebmarsh subitement méprisante. Puis : Oui, ajouta-t-elle, oui, vous devez avoir raison. Ça se fait souvent. Mais aujourd’hui, monsieur l’inspecteur, il n’en a pas été question. Depuis que je suis rentrée, personne n’est venu. (A suivre…)

D’après Agatha Christie

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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