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51.Les pendules (51e partie)

26 juin 2011

1.Extraits

Suspense
Les pendules (51e partie)

Résumé de la 50e partie :Edna désire parler à l’inspecteur Hardcastle, mais comme il est occupé elle se retire…

On remettra l’audience à plus, tard, en attendant d’autres témoignages. A une quinzaine de jours environ, ou jusqu’à ce que le mort soit identifié.
— Croyez-vous qu’on y arrive ?
— Oh ! oui, il n’y a pas de question.
— Qu’il fait froid aujourd’hui ! dit-elle frissonnante.
Ce qui était faux ; en fait, il faisait presque chaud.
— Que diriez-vous de déjeuner tout de suite ? Vous ne rentrez pas avant 14 heures à votre bureau ?
— Oui, pas avant.
— Alors, venez. Aimez-vous la cuisine chinoise ? Au bout de cette rue il me semble apercevoir un petit restaurant chinois.
— Non, sincèrement. J’ai des courses à faire.
— Eh bien, faites-les après.
— Impossible : beaucoup de magasins ferment entre une heure et deux heures.
— Bon. Rendez-vous là-bas d’ici une demi-heure. D’accord ?
Elle accepta.
A l’abri du vent, j’allai m’asseoir au bord de la mer, à moi seule à cette heure.
Je voulais réfléchir. C’est toujours rageant de penser que des gens en savent plus long sur vous que vous-même. Et pourtant Hardcastle, Poirot et le vieux Beck avaient tous vu clairement ce que, moi, j’étais bien forcé d’admettre maintenant.
Que cette fille ne m’était pas indifférente ; que j’y tenais comme jamais à aucune autre fille, auparavant.
Ce n’était pas pour sa beauté : elle était jolie, avait du type, mais sans plus. Ni pour son sex-appeal – je n’étais pas né de la dernière pluie. On m’avait joué toute la gamme.
Mais dès le premier instant la connaissant à peine, j’avais compris qu’elle, elle était pour moi.
Peu après 14 heures, j’entrai au poste de police voir Dick, que je trouvai à son bureau en train de feuilleter un tas de paperasses. Levant les yeux, il me demanda ce que j’avais pensé de l’instruction.
— Très bien menée et avec beaucoup de doigté, lui dis-je.
— Nous savons y faire ; c’est une de nos spécialités nationales. Qu’as-tu pensé du rapport médical ?
— Une véritable bombe. Pourquoi ne m’avoir pas prévenu ?
— Tu étais parti. As-tu consulté ton spécialiste ?
— Oui, bien sûr.
— Je me souviens vaguement de lui : une grosse moustache, non ?
— Un buisson, ai-je reconnu. C’est son orgueil.
— Il doit être vieux ?
— Oui, mais pas gaga.
— Pourquoi as-tu été le voir ? Charité chrétienne ?
— Quel esprit injuste vous avez, vous autres, policiers ! Oui, je l’avoue, c’est en partie pour cela. Mais j’étais aussi curieux de connaître son opinion sur l’affaire.
— A-t-il étudié le procès-verbal ?
— Oui.
— Et qu’en a-t-il pensé ? interroge Dick avec curiosité. (A suivre…)

D’après Agatha Christie

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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