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20.Les preuves de l’amour (20e partie) Par K. Yerbi

26 juin 2011

1.Extraits

Ainsi va la vie
Les preuves de l’amour (20e partie)
Par K. Yerbi

Résumé de la 19e partie : C’est pour la première fois que Mounir a invité Wissam au restaurant. Elle lui apprend qu’elle va partir avec ses parents à l’étranger..

La jeune fille recule, effrayée par le ton.
— Oui, continue Mounir, si tu m’aimais, tu resterais, mais toi, tu es heureuse de partir, tu vas changer d’horizon, te faire de nouveaux amis !
Et il lui lance au visage :
— Moi, je compte pour des prunes !
Wissam éclate en larmes. Mounir est aussitôt bouleversé.
Il reprend de nouveau les deux petites mains et les embrasse.
— Pardon, pardon, je ne voulais pas te faire de mal. j’ai parlé sur ce ton parce que je ne veux pas que tu me quittes ! Je ne peux imaginer vivre sans toi !
Il a comme un éclair.
— Ah, je comprends maintenant, la voiture de service qui venait te chercher au lycée, les papiers que tu faisais… C’est pour partir !
— Oui, sanglote-t-elle.
— Et pourquoi ne m’as-tu rien dit ?
— Parce que je ne voulais pas te faire de peine !
Elle retire ses mains et se cache le visage pour pleurer de nouveau.
— tu crois que ça m’enchante de partir. De laisser ma vie, mes amis, de te laisser toi ? non, non, c’est contre ma volonté !
Il ne sait quoi dire. Le garçon qui les a servis, voyant la jeune fille pleurer, s’approche, inquiet.
— Il y a quelque chose qui ne va pas ? demande-t-il.
— Ce n’est rien, dit Mounir, juste un petit chagrin ! Mais je saurai la consoler, ne vous inquiétez pas !
Le garçon, rassuré, s’éloigne. Mounir, lui, reprend doucement les mains de Wissam.
— Tu me rends la vie, lui dit-il, puisque tu ne veux pas partir…
Elle le regarde, effrayée à l’avance par ce qu’il va dire.
— Puisque tu ne veux pas partir, dit Mounir, tu resteras… J’irai, s’il le faut, le dire à ton père et à ta mère !
— Mais… balbutie Wissam.
— Je demanderai ta main. Tu veux m’épouser, n’est-ce pas ?
— Oui, dit-elle, en écarquillant les yeux.
— Alors je demanderai ta main !
Il regarde leurs assiettes pleines.
— Mangeons, dit Mounir.
— tu peux manger, toi ? demande la jeune fille sur le ton de la plaisanterie.
— Oui, puisque je sais maintenant que tu m’aimes et que tu penses à moi !
— Tu… tu vas envoyer ta mère demander ma main ?
Il acquiesce.
— Oui, mais il faudra d’abord que tu en parles à la tienne. Si tu as son accord, celui de ton père ne sera qu’une formalité ! (A suivre…)

K.Y.

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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