Le monde de l’étrange
Etranges pouvoirs (XXXXVI)
Par M. A. Haddadou
De son véritable nom, Albert Faucheux, Barlet, né à Paris, en 1838, a d’abord été un administrateur des finances et a longtemps travaillé en Corse.
Il s’intéressait à tous les domaines de la connaissance, avec un fort penchant pour les sciences ésotériques. C’est tout naturellement qu’il adhère au mouvement théosophique, devenant membre de la Société de théosophie, fondée par madame Blavatsky. Il va quitter la Corse et s’installer à Paris où il fonde deux revues ésotériques, d’abord la Revue Cosmique, en 1901, puis la Science astrale, en 1904. Il va écrire aussi un livre, aujourd’hui perdu, mais c’est par des causeries, qui réunissaient chez lui ses amis ainsi que des astrologues, qu’il transmet son enseignement. «Toute vie terrestre vient du soleil, écrit-il dans un article. C’est un aphorisme que notre science moderne a rendu banal en nous démontrant que du soleil seul naissent tous les mouvements vitaux, toutes les énergies réciproquement convertibles, toutes les affinités, tous les conflits, toutes les palpitations anémiques du globe.» Les êtres vivants absorbent de l’énergie solaire et la restituent sous d’autres formes d’énergie, comme la chaleur ou le magnétisme, devenant à leur tour des sources d’énergie. Ces énergies : des forces réagissent l’une sur l’autre. Mais l’influence la plus forte est celle qui provient des astres qui créent un flux astral dans lequel l’univers baigne. Barlet ne pense pas seulement que les astres exercent une influence sur le cours des événements terrestres mais aussi qu’ils déterminent les tempéraments, l’orientation intellectuelle et sentimentale des êtres qui naissent sous ces influences. Cette idée est aujourd’hui à la base des horoscopes de magazines.
M. A. H.
22 juin 2011
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