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84.Les pendules (84e partie)

22 juin 2011

1.Extraits

Suspense
Les pendules (84e partie)

Résumé de la 83e partie : Miss Martindale se serait inspirée d’un roman pour perpétrer son crime…

On se salua et Hardcastle prit congé. Une fois de plus, je me retrouvai dans Wilbraham Crescent. Devant la porte du 19 où je sonnai. Ce fut miss Pebmarsh qui m’ouvrit.
— C’est Colin Lamb, lui dis-je. Puis-je vous parler ?
— Mais certainement.
Elle me précéda dans le salon.
— Il me semble que vous êtes souvent par ici, Mr Lamb. J’avais cru comprendre que vous ne faisiez pas partie de la police locale…
— Vous avez raison. Je pense que dès notre première rencontre, vous avez su à qui vous aviez affaire ?
— Je ne comprends pas très bien à quoi vous faites allusion ?
— J’ai été terriblement obtus, miss Pebmarsh. C’est vous que je cherchais en venant par ici. Dès le premier jour, je vous ai trouvée, mais sans m’en rendre compte.
— Distrait par le meurtre, probablement ?
— Comme vous dites. Mais, de plus, j’ai commis la stupidité de lire à l’envers un morceau de papier. Je croyais que c’était le 61 que je devais chercher.
— Et que signifie ?
— Que la comédie est finie, miss Pebmarsh, tout simplement. J’ai découvert le quartier général où se fait le planning. Fiches, documents sont classés chez vous en caractères braille.
«Larkin vous faisait parvenir les renseignements qu’il glanait à Portlebury. Vous, vous les transmettiez à Ramsay qui, ensuite, les acheminait à leur destination. Rien de plus facile pour lui que de passer, la nuit, de sa maison dans la vôtre.»
Je consultai ma montre.
— Vous avez deux heures devant vous, miss Pebmarsh. Passé ce délai, des membres de la Section spéciale seront ici.
— Je ne comprends pas. Pourquoi êtes-vous venu seul ; avant eux ? Pourquoi me donner ce qui m’a l’air d’un avertissement ?
— C’en est un en effet. J’ai précédé mes collègues pour veiller à ce que rien ne quitte cette maison. Rien, sauf vous-même. Vous avez deux heures pour partir, si vous le désirez.
— Mais pourquoi ? Pourquoi ?
— Parce que, dis-je calmement, il y a de fortes chances pour que d’ici peu vous deveniez ma belle-mère… sauf erreur de ma part.
Silence. Millicent Pebmarsh se leva, alla à la fenêtre. Je ne la quittai pas des yeux ; je n’avais aucune illusion : on ne pouvait lui faire confiance.
— Avez-vous tort ou raison… ce n’est pas moi qui vous le dirai… Mais qu’est-ce qui vous fait croire à… cette éventualité ?
— Vos yeux.
De nouveau le silence. Puis je l’interrogeai :
— Vous saviez qui elle était… ce jour-là ?
— Non, jusqu’à ce que j’entende son nom… mais je me suis toujours tenue au courant de ce qu’elle devenait. (A suivre…)

D’après Agatha Christie

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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