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17.Pour qui penche mon cœur (17e partie et fin) Par K. Yerbi

21 juin 2011

1.Extraits

Ainsi va la vie
Pour qui penche mon cœur (17e partie et fin)
Par K. Yerbi

Résumé de la 16e partie : Alors que Toufik, qui fait ses études en France, a coupé tout contact avec Dalila, son rival d’autrefois, Lyes, refait surface… et demande la main de la jeune femme.

Elle est bouleversée… Quelle réponse donnera-t-elle à son cousin ? Et surtout, comment lui dire qu’elle tient toujours à Toufik, même si celui-ci ne l’a plus contactée depuis une année. Elle tient à Toufik, mais Lyes ne lui est pas indifférent.
Elle pleure et se rappelle quand, il y a dix ans, les deux garçons se battaient pour elle.
A l’époque déjà, elle avait une petite préférence pour Toufik, mais elle n’était pas insensible au charme de Lyes… Et Toufik est parti, Lyes, lui, est resté : et c’est lui qui a pris son cœur… Mais on ne peut pas changer le cours des choses… Si au moins Toufik se manifestait, s’il lui renouvelait la promesse de l’épouser, mais rien : il ne donne plus signe de vie. Elle s’abîme en pensées, son cœur est partagé entre Toufik et Lyes : mais si autrefois, elle se dispensait de choisir entre les deux, aujourd’hui elle doit se déterminer. Elle finit par en parler à sa mère.
— quoi ! s’écrie Ouarda, ton cousin demande ta main et tu hésites.
Elle la regarde attentivement puis lâche.
— Ah, je vois, tu penses toujours à l’autre !
Je te l’ai dit, par ton inconscience, tu risques de mourir vieille fille ! Rabah, le garçon que tu as repoussé, s’est marié, il y a un mois… Mais Lyes n’est pas Rabah, Lyes ne lui est pas indifférent. Elle réfléchit encore et elle prend une décision.
— Oui, dit-elle, je veux l’épouser !
Ils se marient l’été suivant. Dalila, en revêtant la robe blanche, a une pensée pour Toufik. C’est lui qu’elle aurait épousé. Mais quand Lyes vient la prendre par la main, elle l’oublie : son cousin a aussi conquis son cœur…
Quelques années après, alors qu’elle sort du collège, elle est accostée par un homme.
— Tu ne me reconnais pas ?
— Non, dit-elle.
— Je suis Toufik, dit-il.
Elle est si surprise qu’elle reste un moment sans bouger.
— Je me suis mal comporté avec toi, lui dit-il, mais aujourd’hui je reviens… J’ai tous les diplômes que je voulais avoir, j’ai aussi une bonne situation…
comme elle ne répond pas, il ajoute.
— A l’époque, je ne pouvais pas demander ta main…
— Tu pouvais quand même appeler, dit-elle, en étouffant un sanglot.
— il n’est pas trop tard, dit-il, en faisant un pas vers elle.
Elle recule.
— Si, Toufik, il est trop tard !
— Je te supplie de m’écouter !
— Je ne peux pas, dit-elle, je dois rejoindre mon mari et mon fils qui m’attendent.
Elle lui tourne le dos et s’en va.

K.Y

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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