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12.Pour qui penche mon cœur (12e partie) Par K. Yerbi

21 juin 2011

1.Extraits

Ainsi va la vie
Pour qui penche mon cœur (12e partie)
Par K. Yerbi

Résumé de la 11e partie : Toufik a décidé de partir à l’étranger, continuer ses études. Dalila aurait aimé qu’il demande auparavant sa main.

Ils se revoient pour la dernière fois : le lendemain, il doit prendre l’avion très tôt. Ils sont silencieux pendant un long moment, puis Toufik parle.
— je sais que tu es triste…
Elle étouffe un sanglot.
— Mais tu sais que je t’aime et que je
reviendrai !
Elle laisse couler ses larmes. Il la serre contre lui.
— Tu ne dois pas pleurer !
Mais lui-même veut pleurer. Ils restent serrés l’un contre l’autre pendant un long moment, puis ils se détachent.
— Je te jure que je n’épouserai jamais une autre femme que toi !
— Et moi, je t’attendrai !
— Je te téléphonerai, je t’écrirai… Nous resterons constamment en contact !
Ils ne parviennent pas à se séparer. Mais il faut partir.
— Adieu, dit-elle.
— non, au revoir, dit-il.
Et chacun rentre chez lui. Ouarda, la mère de Dalila, comprend au visage fermé de sa fille que Toufik va partir.
— Alors, lui dit-elle, il s’en va ?
— Oui, dit Dalila. Demain…
— et que t’a-t-il dit ? demande Ouarda.
— Qu’il m’aime et qu’il n’épousera que moi !
La brave femme a un gros soupir.
— espérons qu’il est sincère et qu’il n’oubliera pas sa promesse.
Le lendemain, Dalila a toujours le cœur gros. Elle fait cours à l’heure où Toufik s’envole, et elle a de la peine à retenir ses larmes. Elle est si accablée qu’elle rentre chez elle et ne retourne pas au collège.
Vers seize heures, le téléphone sonne. Elle se précipite. C’est lui !
— Tu es bien arrivé, demande-t-elle.
— Oui, dit-il. Et tu me manques déjà !
— et à moi, donc !
— tu m’appelleras ?
— Oui, le plus souvent possible ! Je t’écrirai aussi !
L’appel la réconforte et elle oublie en partie sa peine. Le lendemain, il l’appelle encore, puis un jour sur deux. Ouarda est contente : Toufik est réellement épris de sa fille, il y a donc de fortes chances pour qu’il revienne demander sa main. Mais elle le répète : il aurait mieux fait de demander sa main, avant de partir.
Dalila, elle, ne pense qu’à lui. Elle est sûre qu’il reviendra, bardé de diplômes et qu’il l’épousera ! Elle se rappelle les paroles de sa mère.
— vous serez le couple le plus heureux du bourg !
Oui, elle a foi en Toufik. Elle l’aime. (A suivre…)

K.Y

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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