Ainsi va la vie
Pour qui penche mon cœur (7e partie)
Par K. Yerbi
Résumé de la 6e partie : Dalila a une conversation avec sa mère, à propos de ses cousins, Lyes et Toufik. Elle lui explique qu’elle a encore le temps de choisir.
Les années passent, les trois enfants grandissent. Ils vont au lycée : l’inimitié entre les deux garçons grandit mais ils ne se battent plus, ou plutôt Lyes ne provoque plus Toufik. chacun des jeunes garçons cherche à séduire la jeune fille par les moyens à sa disposition. Tandis que Lyes, désormais un garçon athlétique, multiplie les exploits physiques et sportifs (il fait du judo), Toufik, lui, multiplie les exploits intellectuels : il est le meilleur élève du lycée, récoltant tableaux d’honneur et félicitations.
Et Dalila ? Elle est plutôt liée à Toufik avec qui elle partage toujours la même classe mais Lyes ne lui est pas indifférent. De toute façon, elle est encore jeune, et aucun des garçons n’a demandé sa main. Comme il y a quelques années, quand elle s’est posé la question, elle se dit qu’elle a le temps de réfléchir. Même si elle a une préférence pour Toufik, son cœur balance entre les deux garçons.
Lyes est renvoyé du lycée une année avant le baccalauréat. Son père parvient à l’inscrire dans un autre établissement mais à 150 km de chez lui, ce qui le contraint à l’internat. La veille de son départ, il vient voir Dalila.
— je pars demain, dit-il.
Elle ne dit rien.
— ça ne te fait rien ? demande-t-il déçu ?
— tu vas nous manquer !
— a qui vais-je manquer ?
— A nous tous !
— et à toi ?
— bien sûr que tu vas me manquer !
Il sourit.
— je t’écrirai…
— c’est gentil…
— et puis, je reviendrai de temps à autre !
Et il ajoute :
— pour te voir !
Elle baisse les yeux. Quand il se penche sur elle, elle lui tend la joue.
— au revoir !
Toufik est très content car il s’est débarrassé de Lyes et il a le terrain libre pour faire, en toute quiétude, la cour à Dalila. Il ne va pas s’en priver durant toute cette année du bac. Il va multiplier les visites chez la mère de Dalila, sa parente.
— je viens voir Dalila, dit-il.
La mère sourit.
— je sais que c’est pour elle que tu viens !
Il se défend toujours avec cette excuse :
— nous avons des exercices à faire !
Ils font des exercices, ils révisent leur leçons. — Toufik fait toujours l’enseignant, mais ils en profitent pour discuter. (A suivre…)
K.Y
21 juin 2011
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