RSS

07.Les preuves de l’amour (7e partie) Par K. Yerbi

21 juin 2011

1.Extraits

Ainsi va la vie
Les preuves de l’amour (7e partie)
Par K. Yerbi

Résumé de la 6e partie : Mounir voit Wissam en compagnie d’un autre – en fait il s’agit d’un jeune garçon, un adolescent – alors que lui ne fréquente qu’elle.

Il retourne à l’université. Il peut toujours rejoindre son cours, en s’excusant du retard pris, mais il est trop en colère pour pouvoir suivre les travaux. Il va au parc et se jette sur un banc.
— Tu es revenu ?
C’est Dalila.
— Tu es bien parti, n’est-ce pas ? C’est du moins ce que Saïd m’a dit !
— J’avais une course urgente à faire, dit-il.
— Et tu ne rejoins pas ton groupe ?
— Non, je suis très en retard, l’assistant risque de me faire des remarques !
— Tu vas être porté absent !
— Tant pis.
Elle s’assoit à côté de lui, sans lui demander l’autorisation.
— Tu as l’air irrité, dit-elle.
Il la regarde. «De quoi se mêle-t-elle, celle-là», se dit-il ?
— Non, dit-il.
— J’espère que tu n’as pas de problème…
— Non ! dit-il.
Il a tellement parlé fort que la jeune fille sursaute. Il s’en excuse aussitôt.
— Je suis un peu irrité, effectivement, reconnaît-il, mais ce n’est pas grave.
Elle sourit.
— Ce n’est rien ! Je t’invite à prendre un café, peut-être que ça te décrispera !
Il se lève machinalement.
— D’accord, mais c’est moi qui paye !
Elle le suit jusqu’à la cafétéria du campus.
A cette heure de la journée, il n’y a pas beaucoup d’étudiants. Ils peuvent donc s’attabler à l’aise. Dalila est très contente d’être avec lui.
— En fait, le cours d’anatomie que je t’ai promis…
— ça peut attendre, dit-elle.
Et elle ajoute.
— L’essentiel est que nous soyons maintenant amis.
Il la regarde.
— Tu veux bien que nous soyons amis ? dit-elle.
Il la regarde encore.
— oui, dit-il.
Elle sourit, découvrant ses dents, d’une blancheur immaculée. Elle est jolie cette fille, mais elle n’éveille aucun sentiment en lui. Il se rend compte maintenant que s’il l’a suivie, à la cafétéria, c’est parce qu’il se sentait seul. Cela ne veut pas dire qu’il veut être avec elle ni qu’il veut être son ami. Le visage franc et rieur de Wissam, ses yeux pervenche, sa longue chevelure noire interfèrent aussitôt entre elle et lui.
Comme il ne répond pas à sa question et la regarde, hébété, elle le touche.
— Mounir, ça va ?
Il retire vivement la main et se lève. «Excuse-moi, dit-il, je dois partir !» (A suivre…)

K.Y

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

Voir tous les articles de Artisan de l'ombre

S'abonner

Abonnez-vous à notre newsletter pour recevoir les mises à jour par e-mail.

Les commentaires sont fermés.

Académie Renée Vivien |
faffoo |
little voice |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | alacroiseedesarts
| Sud
| éditer livre, agent littéra...